28 septembre 2011

Ryan Gosling est Awesome : 22 raisons


Ryan Gosling était le souffre-douleur à l'école et maintenant il mouille toutes les culottes de la planète

Ryan Gosling a fait partie du Mickey Mouse Club la même année que Britney Spears, Christina Aguilera et Justin Timberlake.

Ryan Gosling a été un demi-dieu (Young Hercules).

Ryan Gosling a été un juif néo-nazi (Danny Balint).

Ryan Gosling a été amoureux d'une poupée gonflable (Lars & The Real Girl).

Ryan Gosling fait de la musique et a sorti un album dans lequel il joue de tous les instruments.

Ryan Gosling a tourné dans The Notebook.

Ryan Gosling est pour l'éternité l'unique interprète valable de la phrase "If you're a bird, I'm a bird".

Ryan Gosling a gagné un Independent Spirit Award du meilleur acteur (pour Half Nelson).

Ryan Gosling a le même chien depuis 11 ans.

Ryan Gosling a tourné avec George Clooney.

Ryan Gosling a couché avec Sandra Bullock pendant 1 an (et il n'avait que 22 ans).

Ryan Gosling a été l'objet de l'Amour de Rachel McAdams pendant trois ans.

Ryan Gosling est propriétaire d'un restaurant marocain à Los Angeles appelé Tagine.

Ryan Gosling a des abdos photoshoppés...mais pour de vrai.

Ryan Gosling a du faire embaucher Christina "bonnet Z" Hendricks et Carey "sourire le plus craquant du monde" Mulligan pour compenser le poids de sa virilité dans Drive et ainsi assurer un minimum de spectateurs masculins dans les salles.

Ryan Gosling s'est fait virer d'un film par Peter Jackson. Film qui s'est avéré être une daube.

Ryan Gosling est capable de vous faire regretter votre hétérosexualité.

Ryan Gosling est un meme ("Hey girl").

Ryan Gosling est le seul être humain à avoir la classe avec des costumes à carreaux et des vestes croisées.

Ryan Gosling s'est créé son propre accent pour ressembler le plus possible à Marlon Brando.

RYAN GOSLING EST TRES ENERVANT.


19 septembre 2011

Made in 90's: Les meilleurs blockbusters d'été

Me demandez pas de faire un Top 10 des meilleurs blockbusters de l'été 2011. J'ai dix doigts. Pas deux. Vous citer LA PLANETE DES SINGES : LES ORIGINES et CAPTAIN AMERICA ne fait pas un billet. Je ne vous cache pas que je suis un peu gonflé par l'offre actuelle et le niveau de la créativité au cinéma. Que les deux meilleures super-productions hollywoodiennes de cet été soient les films, sur le papier, les moins originaux du monde, me navre un peu. Ainsi soit-il.

Alors que fait-on dans ces cas-là ? On se réfugie dans le passé et on se dit que "tout était quand même vraiment mieux avant". Après tout, il ne faut quand même pas grand chose. Des histoires originales et un peu audacieuses, des personnages attachants, de l'action qui tâche les murs, c'est pas beaucoup demandé. On est en été. Il fait chaud. Les filles sont à moitié nues. Les neurones surchauffent déjà assez comme ça pour aller en rajouter au ciné. Et quitte à retourner en arrière, autant le faire au meilleur moment : j'ai programmé la Delorean pour passer en revue les mois de juin-juillet-août de toutes les années entre 1990 et 1999, l'âge d'or du blockbuster hollywoodien créatif. C'est dingue comme le monde se portait mieux sans tous ces super-héros.

(Notez que je me base sur la date de sortie américaine, ces fameux blockbusters sortant souvent, à l'époque, pendant les mois de septembre-octobre en France. Et oui, le téléchargement aura eu au moins cet "avantage" (?) de synchroniser les sorties à travers le monde)

1. Terminator 2 (3 juillet 1991)
C'est le tout premier film que j'ai vu au cinéma sans mes parents pour chaperonner. Si vous connaissez un peu ce blog, vous comprendrez que l'expérience soit fondatrice. Que serais-je devenu si j'avais vu Les Amants du Pont-Neuf (sorti le même jour) ce jour là ? N'y pensons pas. Pensons plutôt aux répliques badass de "l'encore" inspiré James Cameron, aux effets spéciaux alors révolutionnaires, aux T-shirts Public Enemy d'Edward Furlong, aux biceps de Linda Hamilton et à l'apocalypse nucléaire qui s'abat sur une ville de Los Angeles rarement aussi bien filmée.

2. Independence Day (3 juillet 1996)
C'était la troisième fois d'affilée que je passais mes deux mois d'été aux Etats-Unis. Après Washington et Los Angeles, ce fut au tour d'Atlanta - pendant les JO. Cet été là, ce que tout ado de 17 ans veut voir, c'est la maison blanche qui se fait atomisée par des Aliens, c'est le Prince de Bel-Air qui défonce les Aliens et Jeff "Fucking" Goldblum atomiser à son tour les aliens avec un virus informatique et aussi un peu voir Bill "I'm the President" Pullman donner sa leçon d'impérialisme yankee au reste du monde. Et c'est ce que j'ai vu - au beau milieu d'ados nourris à la viande aux hormones.

3. Point Break (12 juillet 1991)
Parmi les environ 47 fois où j'ai regardé ce film (en VHS) il y en a une en particulier qui me revient. Ma première - et unique - colonie de vacances. Ma première "copine" - les guillemets représentant le côté "indécis" de la chose car je me rappelle qu'on s'est tenu la main, "comme des amoureux", dans la rue, qu'on était "un couple" officiel dans la colo mais je ne me rappelle pas l'avoir embrassée. FAIL. Bref, cet été là, je me rappelle de ça, de Johnny Utah qui lâche la sauce tout seul parce qu'il n'ose pas le faire dans Bodi (on parle de fusillade, hein, là, petits pervers!), de la vague, de Gary "fucking" Busey, des yeux de Lori Petty et de son body à fleurs.

4. Speed (10 juin 1994)
Cet été là, j'étais à Washington DC. Vous avez suivi ? Première fois aux Etats-Unis de ma vie. Le fils le plus âgé de la famille - d'origine mexicaine - qui m'accueillait s'était mis en tête de faire découvrir l'expérience latino-américaine. Cela incluait alors quelques magasines porno, l'achat de chinos beiges au mall local, jouer à action ou vérité avec ses soeurs de 14 ans (!) et aller voir le maximum de blockbusters US. En ce qui concerne TRUE LIES, il s'est senti un peu con quand je lui ai dit que tout ça était en fait français. Mais, il a bien réussi son coup avec SPEED. Il l'avait déjà vu trois fois mais peu importe, Keanu Reeves dans un bus, ça les vaut !

5. Volte Face (27 juin 1997)
Je viens de rentrer en prépa quand sort VOLTE FACE. Cette année-là, celle de TITANIC, je n'ai vu aucun film au cinéma. Zéro. Nada. C'est la seule de ma vie. C'est l'été suivant que je vois le film de John Woo - en VHS. Je pense que j'aurais du aller au cinéma cette année-là. Voir sur grand écran John Travolta et Nicolas Cage, ses yeux exorbités et sa coupe Jules César, se mettre sur la gueule sur fond de colombes qui s'envolent aurait été un spectacle grandiose. Ah, le regret !

6. The Truman Show (5 juin 1998)
Fut un temps où pour être considéré comme un blockbuster la production d'un film n'avait pas forcément besoin d'aligner les chèques à six zéros aux sociétés d'effets spéciaux et faire tout péter. Un drame ambitieux pouvait se glisser parmi les super-héros et rivaliser sans encombres. L'argent pouvait être également dépensé en décors, en costumes et aussi un peu aussi dans le salaire de Jim Carrey.

7. Robin des Bois (14 juin 1991)
J'ai vu Robin Des Bois avec mon cher papa quand j'avais 12 ans. La chanson de Bryan Adams passait déjà pas mal à la radio. Kevin Costner était mon idole alors que je n'avais même pas encore vu DANSE AVEC LES LOUPS. Mais j'avais vu SILVERADO, LES INCORRUPTIBLES, NO WAY OUT et BULL DURHAM à la télé. Et franchement ne pas être fan de Kevin Costner quand on a 12 ans en 1991 c'était impossible. J'ai alors partagé cette grande aventure dans une expérience père-fils fondatrice. Je ne peux pas vous dire si c'est à cause de mon papa, de Kevin Costner mais je me rappelle encore de cette séance comme si c'était hier.

8. The Mask (29 juillet 1994)
Vous vous rappelez, quelques lignes plus haut, de mon hôte latino-américain voulant me faire découvrir l'expérience américaine la nuit venue. Et bien cet été-là, il n'y avait pas que ça. Il y avait aussi une jolie étudiante qui nous faisait, à moi et trois autres français, découvrir les musées, monuments et autres attractions de Washington DC durant la journée. Et elle, plutôt que l'action testostéroné de Keanu Reeves, elle préférait la comédie de Jim Carrey - dont je n'avais alors jamais entendu parlé (en France, ACE VENTURA est sorti APRES le succès de THE MASK). L'occasion aussi de découvrir Cameron Diaz !

9. The Rock (7 juin 1996)
Quand j'étais à Atlanta cet été-là, mes hôtes, dans un parking, me montrèrent un Hummer en me disant "like in the movie The Rock". Je n'ai strictement rien compris à ce qu'il me disait. J'avais bien compris qu'il me parlait d'une voiture - qui ressemblait plus à un tank d'ailleurs - et d'un film mais c'est tout. Il faut bien comprendre qu'en 1996 Hummer, pour un Français, ça ne voulait rien dire. C'était avant que Johnny national s'en fasse l'ambassadeur. Du coup, j'ai été voir THE ROCK et j'ai vu Sean Connery en Hummer poursuivi par Nicolas Cage en Ferrari jaune. Michael Bay > Auto Moto.

10. Batman Returns (19 juin 1992)
Vous rappelez-vous de cette époque où les films de super-héros avaient une ambition artistique ? Ou Tim Burton, juste après EDWARD AUX MAINS D'ARGENT, avait des choses belles à dire et n'était pas un tâcheron à qui on refourgue tous les scripts pseudo-gothiques qui traînent dans les tiroirs poussiéreux d'Hollywood ? Ce temps où 80 millions de dollars servaient à acheter des décors et des costumes grandioses, des acteurs motivés, une histoire originale et ambitieuse... C'était le bon temps, n'est-ce pas ?


Et comme je ne suis pas avare, n'oublions pas Total Recall (1er juin 1990), Forrest Gump (6 juillet 1994), Les Ailes de l'enfer (6 juin 1997) et Die Hard 2 (4 juillet 1990)



08 septembre 2011

La Playlist Infinie #41 : Mirel Wagner


Les chansons tristes sont une chose bien étrange. Il y a celles qui vous entraînent droit dans l'enfer de la mélancolie voire de la dépression, ces chansons qui s'insinuent plus ou moins lentement dans votre tête pour vous conduire droit dans ce cercle vicieux de la tristesse. Et il y a celles, sombres, noires qui réussissent, je ne sais comment, à vous sortir des tréfonds de la brume qui obscurcit votre âme.

Les chansons de la jeune Mirel Wagner sont de celles-là. Née en Ethiopie mais élevée en Finlande, cette jeune fille de 23 ans compose un folk/blues dépouillé jusqu'à l'os. Une guitare sèche. Une voix magnifique. Voilà tout ce dont elle a besoin pour raconter ces histoires de mort et de désir.

Alors, quand j'écoute la douleur inondant son premier album éponyme, je repense au blues boueux et gothique de Emily Jane White mais je repense surtout à la poésie lumineuse de Leonard Cohen.

Certaines chansons tristes ont ce pouvoir.




02 septembre 2011

Teenage Bedroom

Il paraît que les adolescents ont changé, qu'ils sont plus débauchés, qu'ils font plus de sexe, qu'ils boivent plus d'alcool, qu'ils n'aspirent plus qu'à une chose, devenir célèbre. Il paraît que les adolescents des années 80 n'étaient pas les mêmes que ceux des années 90 et encore moins ceux des années 2000. Mouais. Peut-être. Il y a pourtant une chose immuable : leur chambre.

J'ai par hasard découvert un tumblr intitulé Teenage Bedroom. Le principe : des photos de chambre d'adolescents. Tout est dans le titre en fait. Et aussi un peu dans la "ligne éditoriale". Parce que c'est effectivement un gros bordel. Visiblement, le propriétaire entretient son Tumblr comme sa chambre....

Il y en a donc pour tous les goûts : des chambres de garçons, des chambre de filles, des chambres de metalleux, des chambre de b-boys, des chambres de minettes, des chambre d'hétéros, des chambres de gays... Et c'est tellement beau que ça me donnerait presque envie de pleurer. Car si les posters changent, c'est bien la seule chose qui change... Du slips par terre, des tâches sur les draps, des groupes "hardcore" de rap ou de metal et des blondes en maillot de bain chez les garçons. Du rose, des photos de magazine, des dessins et des alphas-mâles chez les filles. C'est beau comme une poésie.

Et comme je vous sens fébrile à l'idée de savoir quels étaient les posters qui ornaient les murs de ma chambre d'adolescents, voici la liste évidemment non exhaustive (car je me rappelle pas de tout) : beaucoup de posters de Tom Cruise, des New Kids On The Block, de Jason Donovan, de Michael Jordan et Magic Johnson, un peu de Kylie Minogue, l'affiche de Dirty Dancing, celle de Top Gun, les affiches des films de Jean-Claude Van Damme (Full Contact, Double Impact, Kickboxer), la photo du Baiser de l'hôtel de Ville et des affiches des films de Kevin Costner (Danse avec les loups, Robin des Bois)...

Finalement, ce blog est un peu le reflet de ma chambre d'adolescent... Je suis tellement pathétique comme garçon...