C'était l'histoire de trois frères se réunissant pour un week-end dans la maison familiale de Long Island. C'était l'histoire des FRERES McMULLEN. Tourné pour moins de 25 000 dollars (!) avec des acteurs bénévoles dans la maison des parents du réalisateur qui ont, par ailleurs, fourni la moitié du budget, LES FRERES McMULLEN, le premier film de l'acteur Edward Burns, sortait le 5 août 1995 aux Etats-Unis, auréolé du Grand Prix du Jury du Festival de Sundance. Un grand jour pour son réalisateur et un grand jour pour une toute jeune société : Fox Searchlight.
Crée quelques mois plus tôt par le studio 20th Century Fox désireux de distribuer des films étrangers et/ou indépendants, Fox Searchlight distribuait donc son tout premier film avec LES FRERES McMULLEN. Et elle en fit un succès : plus de 10 millions de dollars de recettes sur le seul sol américain. Moderne. Facile à résumer. Générationnel. A la fois drôle et poignant. Proche des gens. Le film d'Edward Burns résume parfaitement une "ligne éditoriale" qui fera le succès et la particularité de la société.
Car 15 ans plus tard, Fox Searchlight fait office de survivant dans un secteur indé à l'agonie depuis les fermetures successives de ses principaux concurrents Warner Independent Studios, Paramount Vantage, Picturehouse, Miramax ou ThinkFilm. Mais 120 films plus tard, la société est toujours là. Au top. Voyez juste son palmarès aux derniers Oscars grâce à 127 HOURS et BLACK SWAN.
Voici donc un Top 10 des meilleurs films distribués (et souvent produits) par Fox Searchlight. Notez, à toute fin utile, que je prends en compte ici les films distribués par FS aux Etats-Unis...
1. JUNO (5 décembre 2007)
J'ai rarement aimé autant un personnage de toute ma vie cinématographique. C'est une sensation assez étrange : j'aimerais à la fois être elle (comme elle mais en mec, si vous voyez ce que je veux dire...) et être amoureux d'elle. Juno, cette ado tombée enceinte par hasard après avoir perdue sa virginité par hasard, a la répartie brillante, une passion infinie pour la pop culture, la musique, le cinéma et tout plein d'autres choses. Alors qui d'autres pour ce film n°1 ? Car si ce petit bout de fille est un chef d'oeuvre à elle toute seule, le film dont elle est l'héroïne l'est tout autant. Merci Jason Reitman. Merci Ellen Page. Merci Diablo Cody.
2. IN AMERICA (26 novembre 2003)
J'ai une passion infinie pour les films sur l'enfance. Pas les films pour les enfants, les films sur l'enfance. Sur ce que c'est d'être un enfant. Un enfant face au monde, à son cynisme. Un enfant face aux adultes, leurs peurs, leurs névroses. Un enfant face à sa condition d'enfant aussi. Il y a tout cela dans IN AMERICA, à mon goût le meilleur film de Jim Sheridan, dont l'histoire est plus ou moins autobiographique. Et probablement aussi une des plus belles interprétations d'enfants de l'histoire du cinéma. Et ouais. J'ai pleuré les trois fois où je l'ai vu au cinéma.
3. GARDEN STATE (28 juillet 2004)
J'ai lu à de nombreux endroits sur Internet que le premier film de Zach Braff avait beaucoup vieilli. Je l'ai revu plusieurs fois depuis le cinéma et, franchement, je ne sais pas d'où ça sort. Ou peut-être si, je sais. Parce que GARDEN STATE est un film générationnel, un film qui parle tout particulièrement aux gens qui ont aux alentours de 25 ans, qui quittent les études pour travailler, qui n'arrivent pas à se situer face à leurs anciens et nouveaux amis et surtout face à l'Amour, à l'engagement et toutes ces choses qui ont tendance à vous rendre pas mal mélancolique. Car le film ne parle que de ça, de mélancolie. Devenir un vrai adulte ? Rester un ado ? Un peu des deux ? Alors peut-être qu'une fois ces choix faits, GARDEN STATE ne fait plus le même effet. Peut-être. Moi, il me fait toujours le même effet. Mais peut-être est-ce parce que, moi, je n'ai toujours pas fait ces choix, cinq ans plus tard.
4. MILLIONS (11 mars 2005)
Je risque de me répéter par rapport à ce que j'ai écrit un peu plus haut au numéro 2 de ce top. Car en effet, MILLIONS traite (un peu) des mêmes sujets que IN AMERICA. Le film de Danny Boyle, probablement son film le plus sous-estimé, mal aimé et méconnu (en tous les cas chez nous en France), parle de l'enfance. Il parle avec une douceur, une sensibilité et aussi une drôlerie rare d'être un enfant face à un monde fou, cynique et dur. MILLIONS est un conte plein de fantaisie et de noirceur sur le besoin vital de rêver. Qu'on soit un enfant ou non.
5. LITTLE MISS SUNSHINE (26 juillet 2006)
Rares sont les gens à ne pas avoir succombé au charme instantané de la petite miss lookée comme une héroïne de Wes Anderson. Car évidemment rares sont les gens à ne pas s'être senti, à un moment ou à un autre de leur vie, des outsiders, des gens bizarre, différents ou hors normes. Cette façon douce-amère, pleine de mélancolie et d'éclat de rire va imprimer pour plusieurs années la ligne éditoriale de Fox Searchlight qui peut aussi se vanter d'avoir mené une des campagnes marketing les plus innovantes et osés de la décennie 2000 (l'affiche jaune !)
6. BLACK SWAN (17 décembre 2010)
Bien sûr qu'il y a Natalie Portman. Sa performance. Sa beauté. Sa fragilité. C'est évident. Est-ce que ça suffit ? Sûrement pas. Il y a la mise en scène hallucinée de Darren Aronofsky et les charismes magnétiques de Vincent Cassel et Mila Kunis. Devant BLACK SWAN, mon coeur battait. Il battait fort parce que le film est fascinant, juste ça. J'étais sorti à quatre pattes de THE FOUNTAIN et de REQUIEM FOR A DREAM, ravagé par la puissance des images, des sons et des mots. Darren Aronofsky aura décidément ma peau...
7. THANK YOU FOR SMOKING (17 mars 2006)
Difficile de ne pas voir, dès ce premier film, les débuts extrêmement prometteur d'un auteur fascinant et passionnant, oeil affûté de la société américaine. Avant JUNO et UP IN THE AIR, Jason Reitman posait son regard à la fois cynique et tendre sur l'industrie du tabac. Loin de la morale politiquement correct, il épargne personne, les pros comme les contres et fait de THANK YOU FOR SMOKING, grâce à ses dialogues au couteau, un film absolument jouissif. Fumeur ou non, impossible de ne pas rire jaune...
8. 28 JOURS PLUS TARD (27 juin 2003)
Un des très rares films d'horreur du label, le film de zombie post-moderne (ils courent!) marque le retour de Danny Boyle sur le devant de la scène, plus de deux ans après les flops successifs de LA PLAGE et UNE VIE MOINS ORDINAIRE. Fini le style 90's sous acide, bienvenue à la mélancolie viscérale qui fera son énorme succès critique et commercial dix ans plus tard. Tellement viscéral que j'ai trouvé le happy-end, pour une fois, des plus salutaire. Sans ça, j'aurais sûrement vomi mes tripes pendant le générique de fin.
9. ONCE (16 mai 2007)
Comment faire une comédie musicale sans budgets et sans diva qui hurlent ? En faisant comme John Carney : en filmant au plus près deux chanteurs folk sans le sous mais aux mélodies puissantes et à la sensibilité poignante. Cette rencontre entre un musicien des rues et une jeune immigrante est bouleversant de la première note à la dernière. C'est doux, triste et tendre, amer et subtil. Sûrement un des meilleurs films sur la musique et ses vertus. Des frissons m'ont parcouru le corps sur les 85 minutes que dure ONCE.
10. ONE HOUR PHOTO (21 août 2002)
Quand sort le premier film de Mark Romanek, un des clippeurs les plus talentueux du monde (99 Problems, Hurt...), Robin Williams est au creux de la vague, malgré son Oscar, cinq ans plus tôt pour WILL HUNTING. Il se réinvente alors en "méchant" dans ce thriller sur un employé de laboratoire photo obsédé par une famille apparemment parfaite. D'apparence classique, ONE HOUR PHOTO se révèle au final être un douloureux film sur la solitude.
Bonus. 500 DAYS OF SUMMER (17 juillet 2009)
Je pense que je donne beaucoup l'impression d'adorer ce film, que c'est le film de ma vie, que je le regarde cinquante fois par jour, que je me gargarise de Summer/Zooey Deschanel à longueur d'années. J'avoue que je n'ai rien fait pour faire croire le contraire. Ce n'est pourtant pas tout à fait exact. Je ne l'ai même pas en DVD et j'ai même été un peu déçu la première fois que je l'ai vu. Juste qu'il y a énormément de choses qui me parle (ses dialogues, son thème, ses situations...) mais il y en a tellement d'autres choses qui me gêne (sa narration alambiquée etc.). Reste que le film est dans mon coeur parce que je privilégie toujours le coeur au cerveau quand je franchis le seuil d'une salle de cinéma. Toujours.
Et en vrac, pour les éventuels curieux, onze autres films distribués par Fox Searchlight qui valent (presque) autant de cacahuètes que les dix précédemment cités : WAITRESS (hymne féministe avec Keri "premier amour de ma vie" Russell), SUNSHINE (science-fiction viscérale, mélancolique et poétique par Danny Boyle, à nouveau), SIDEWAYS (road-movie drolatique par Alexander Payne, un des meilleurs auteurs américains), LA COLLINE A DES YEUX (rare remake réussi d'un film d'horreur qui, de toute façon, avait trop vieilli), GARAGE DAYS (hymne déjanté et totalement méconnu aux losers du rock, par Alex Proyas), NAPOLEON DYNAMITE (teen movie azymuté à la lenteur jouissive), BOYS DON'T CRY (une intensité dramatique à vous enlever tous mots de la bouche pour quelques jours), THE ICE STORM, THE WRESTLER (Des émotions à fleur de peau et Mickey Rourke en catcheur magnifique), KISSING JESSICA STEIN (comédie romantique new-yorkaise et "quasi-lesbienne" d'une drôlerie et d'une tendresse magique), NEVER LET ME GO (la science-fiction à visage humain et bouleversante par Mark Romanek, à nouveau)
Crée quelques mois plus tôt par le studio 20th Century Fox désireux de distribuer des films étrangers et/ou indépendants, Fox Searchlight distribuait donc son tout premier film avec LES FRERES McMULLEN. Et elle en fit un succès : plus de 10 millions de dollars de recettes sur le seul sol américain. Moderne. Facile à résumer. Générationnel. A la fois drôle et poignant. Proche des gens. Le film d'Edward Burns résume parfaitement une "ligne éditoriale" qui fera le succès et la particularité de la société.
Car 15 ans plus tard, Fox Searchlight fait office de survivant dans un secteur indé à l'agonie depuis les fermetures successives de ses principaux concurrents Warner Independent Studios, Paramount Vantage, Picturehouse, Miramax ou ThinkFilm. Mais 120 films plus tard, la société est toujours là. Au top. Voyez juste son palmarès aux derniers Oscars grâce à 127 HOURS et BLACK SWAN.
Voici donc un Top 10 des meilleurs films distribués (et souvent produits) par Fox Searchlight. Notez, à toute fin utile, que je prends en compte ici les films distribués par FS aux Etats-Unis...
1. JUNO (5 décembre 2007)
J'ai rarement aimé autant un personnage de toute ma vie cinématographique. C'est une sensation assez étrange : j'aimerais à la fois être elle (comme elle mais en mec, si vous voyez ce que je veux dire...) et être amoureux d'elle. Juno, cette ado tombée enceinte par hasard après avoir perdue sa virginité par hasard, a la répartie brillante, une passion infinie pour la pop culture, la musique, le cinéma et tout plein d'autres choses. Alors qui d'autres pour ce film n°1 ? Car si ce petit bout de fille est un chef d'oeuvre à elle toute seule, le film dont elle est l'héroïne l'est tout autant. Merci Jason Reitman. Merci Ellen Page. Merci Diablo Cody.
2. IN AMERICA (26 novembre 2003)
J'ai une passion infinie pour les films sur l'enfance. Pas les films pour les enfants, les films sur l'enfance. Sur ce que c'est d'être un enfant. Un enfant face au monde, à son cynisme. Un enfant face aux adultes, leurs peurs, leurs névroses. Un enfant face à sa condition d'enfant aussi. Il y a tout cela dans IN AMERICA, à mon goût le meilleur film de Jim Sheridan, dont l'histoire est plus ou moins autobiographique. Et probablement aussi une des plus belles interprétations d'enfants de l'histoire du cinéma. Et ouais. J'ai pleuré les trois fois où je l'ai vu au cinéma.
3. GARDEN STATE (28 juillet 2004)
J'ai lu à de nombreux endroits sur Internet que le premier film de Zach Braff avait beaucoup vieilli. Je l'ai revu plusieurs fois depuis le cinéma et, franchement, je ne sais pas d'où ça sort. Ou peut-être si, je sais. Parce que GARDEN STATE est un film générationnel, un film qui parle tout particulièrement aux gens qui ont aux alentours de 25 ans, qui quittent les études pour travailler, qui n'arrivent pas à se situer face à leurs anciens et nouveaux amis et surtout face à l'Amour, à l'engagement et toutes ces choses qui ont tendance à vous rendre pas mal mélancolique. Car le film ne parle que de ça, de mélancolie. Devenir un vrai adulte ? Rester un ado ? Un peu des deux ? Alors peut-être qu'une fois ces choix faits, GARDEN STATE ne fait plus le même effet. Peut-être. Moi, il me fait toujours le même effet. Mais peut-être est-ce parce que, moi, je n'ai toujours pas fait ces choix, cinq ans plus tard.
4. MILLIONS (11 mars 2005)
Je risque de me répéter par rapport à ce que j'ai écrit un peu plus haut au numéro 2 de ce top. Car en effet, MILLIONS traite (un peu) des mêmes sujets que IN AMERICA. Le film de Danny Boyle, probablement son film le plus sous-estimé, mal aimé et méconnu (en tous les cas chez nous en France), parle de l'enfance. Il parle avec une douceur, une sensibilité et aussi une drôlerie rare d'être un enfant face à un monde fou, cynique et dur. MILLIONS est un conte plein de fantaisie et de noirceur sur le besoin vital de rêver. Qu'on soit un enfant ou non.
5. LITTLE MISS SUNSHINE (26 juillet 2006)
Rares sont les gens à ne pas avoir succombé au charme instantané de la petite miss lookée comme une héroïne de Wes Anderson. Car évidemment rares sont les gens à ne pas s'être senti, à un moment ou à un autre de leur vie, des outsiders, des gens bizarre, différents ou hors normes. Cette façon douce-amère, pleine de mélancolie et d'éclat de rire va imprimer pour plusieurs années la ligne éditoriale de Fox Searchlight qui peut aussi se vanter d'avoir mené une des campagnes marketing les plus innovantes et osés de la décennie 2000 (l'affiche jaune !)
6. BLACK SWAN (17 décembre 2010)
Bien sûr qu'il y a Natalie Portman. Sa performance. Sa beauté. Sa fragilité. C'est évident. Est-ce que ça suffit ? Sûrement pas. Il y a la mise en scène hallucinée de Darren Aronofsky et les charismes magnétiques de Vincent Cassel et Mila Kunis. Devant BLACK SWAN, mon coeur battait. Il battait fort parce que le film est fascinant, juste ça. J'étais sorti à quatre pattes de THE FOUNTAIN et de REQUIEM FOR A DREAM, ravagé par la puissance des images, des sons et des mots. Darren Aronofsky aura décidément ma peau...
7. THANK YOU FOR SMOKING (17 mars 2006)
Difficile de ne pas voir, dès ce premier film, les débuts extrêmement prometteur d'un auteur fascinant et passionnant, oeil affûté de la société américaine. Avant JUNO et UP IN THE AIR, Jason Reitman posait son regard à la fois cynique et tendre sur l'industrie du tabac. Loin de la morale politiquement correct, il épargne personne, les pros comme les contres et fait de THANK YOU FOR SMOKING, grâce à ses dialogues au couteau, un film absolument jouissif. Fumeur ou non, impossible de ne pas rire jaune...
8. 28 JOURS PLUS TARD (27 juin 2003)
Un des très rares films d'horreur du label, le film de zombie post-moderne (ils courent!) marque le retour de Danny Boyle sur le devant de la scène, plus de deux ans après les flops successifs de LA PLAGE et UNE VIE MOINS ORDINAIRE. Fini le style 90's sous acide, bienvenue à la mélancolie viscérale qui fera son énorme succès critique et commercial dix ans plus tard. Tellement viscéral que j'ai trouvé le happy-end, pour une fois, des plus salutaire. Sans ça, j'aurais sûrement vomi mes tripes pendant le générique de fin.
9. ONCE (16 mai 2007)
Comment faire une comédie musicale sans budgets et sans diva qui hurlent ? En faisant comme John Carney : en filmant au plus près deux chanteurs folk sans le sous mais aux mélodies puissantes et à la sensibilité poignante. Cette rencontre entre un musicien des rues et une jeune immigrante est bouleversant de la première note à la dernière. C'est doux, triste et tendre, amer et subtil. Sûrement un des meilleurs films sur la musique et ses vertus. Des frissons m'ont parcouru le corps sur les 85 minutes que dure ONCE.
10. ONE HOUR PHOTO (21 août 2002)
Quand sort le premier film de Mark Romanek, un des clippeurs les plus talentueux du monde (99 Problems, Hurt...), Robin Williams est au creux de la vague, malgré son Oscar, cinq ans plus tôt pour WILL HUNTING. Il se réinvente alors en "méchant" dans ce thriller sur un employé de laboratoire photo obsédé par une famille apparemment parfaite. D'apparence classique, ONE HOUR PHOTO se révèle au final être un douloureux film sur la solitude.
Bonus. 500 DAYS OF SUMMER (17 juillet 2009)
Je pense que je donne beaucoup l'impression d'adorer ce film, que c'est le film de ma vie, que je le regarde cinquante fois par jour, que je me gargarise de Summer/Zooey Deschanel à longueur d'années. J'avoue que je n'ai rien fait pour faire croire le contraire. Ce n'est pourtant pas tout à fait exact. Je ne l'ai même pas en DVD et j'ai même été un peu déçu la première fois que je l'ai vu. Juste qu'il y a énormément de choses qui me parle (ses dialogues, son thème, ses situations...) mais il y en a tellement d'autres choses qui me gêne (sa narration alambiquée etc.). Reste que le film est dans mon coeur parce que je privilégie toujours le coeur au cerveau quand je franchis le seuil d'une salle de cinéma. Toujours.
Et en vrac, pour les éventuels curieux, onze autres films distribués par Fox Searchlight qui valent (presque) autant de cacahuètes que les dix précédemment cités : WAITRESS (hymne féministe avec Keri "premier amour de ma vie" Russell), SUNSHINE (science-fiction viscérale, mélancolique et poétique par Danny Boyle, à nouveau), SIDEWAYS (road-movie drolatique par Alexander Payne, un des meilleurs auteurs américains), LA COLLINE A DES YEUX (rare remake réussi d'un film d'horreur qui, de toute façon, avait trop vieilli), GARAGE DAYS (hymne déjanté et totalement méconnu aux losers du rock, par Alex Proyas), NAPOLEON DYNAMITE (teen movie azymuté à la lenteur jouissive), BOYS DON'T CRY (une intensité dramatique à vous enlever tous mots de la bouche pour quelques jours), THE ICE STORM, THE WRESTLER (Des émotions à fleur de peau et Mickey Rourke en catcheur magnifique), KISSING JESSICA STEIN (comédie romantique new-yorkaise et "quasi-lesbienne" d'une drôlerie et d'une tendresse magique), NEVER LET ME GO (la science-fiction à visage humain et bouleversante par Mark Romanek, à nouveau)
garden state est mon film préféré, parce que zack braff est a cent mille lieu de scrubs et parce que je suis tombé amoureux de natalie portman grâce (ou a cause de se film).
RépondreSupprimerJuste envie de faire mon chieur, mais dans 20 jours plus tard, ce sont des infectés pas des zombies.
RépondreSupprimer@Bebop : ahah tu as raison... C'est une des raisons pour laquelle j'ai mis "post-moderne" parce que ça détourne les "codes" du genre... ;)
RépondreSupprimerMillions... alala, celui-là ;)
RépondreSupprimerONce et Garden State, pas mal surestimé à mon goût... le reste de ton Top c'est du très, trèèès bon =)
Sunshine, Boys don't cry, Napoleon Dynamite, et ptet même Ice Storm tourneraient certainement dans le mien aussi... tout comme les fameux Frères McMullen... et les deux Wes Anderson Darjeeling Limited et Fantastic Mr Fox... J'aime bien aussi Choke et Waking Life.