Vous n'êtes pas sans savoir qu'un petit film chargé à la testostérone sort aujourd'hui sur les écrans. THE EXPENDABLES est la nouvelle tentative de Sylvester Stallone pour surfer sur la nostalgie de sa gloire passée après les suites réussies de ROCKY et RAMBO. Mais cette fois, il n'est pas seul. Il a convoqué à peu près tous ses anciens concurrents "stars de films d'action des années 80" et quelques petits nouveaux. Mais des nouveaux, tout le monde s'en fout - à part de Jason Statham évidemment. Ce qui intéresse tout le monde, c'est Sylvester Stallone, Bruce Willis, Arnold Schwarzenegger, Mickey Rourke, Dolph Lundgren et Jet Li. Ce qui intéresse tout le monde, ce sont ces vieilles stars considérées comme ringardes par la plupart mais dont le seul nom suffit à réconforter n'importe quel petit coeur de trentenaires élevés aux punchlines féroces, explosions, brisures de tibias (mais où sont Steven Seagal et JCVD, goddamnit ?) et autres défouraillage au fusil à pompe.
Le casting de THE EXPENDABLES fait frissonner de plaisir les anciens enfants mâles des années 80. Mais qu'y voit le moins de 25 ans ? Il n'y voit qu'une bande de ringards abonnés des rayons de vidéo-clubs, des has-been qui font eux-mêmes leur cascades et savent à peine ce que veulent dire les effets spéciaux... Car oui, en fait, EXPENDABLES ne veut pas dire "dispensable" pour rien. Dans la carrière de ces messieurs, des films "dispensables", il y en a beaucoup. Pour certains, il n'y a presque que ça...
BRUCE WILLIS (27,7% expendable)
Il y a pire dans le monde que débuter au cinéma avec Blake Edwards - même avec un Blake Edwards pas au mieux de sa forme (BOIRE ET DEBOIRES et MEURTRE A HOLLYWOOD). Mais si Bruce Willis a la carrière d'action star la plus régulière de tous ses camarades, c'est d'une part grâce au culte absolu qu'inspire la franchise DIE HARD et grâce à la diversité de ses rôles suivants, de PULP FICTION à L'ARMEE DES 12 SINGES en passant par LE SIXIEME SENS. Le problème est que pour un INCASSABLE, il y a un CODE MERCURY.
ARNOLD SCHWARZENEGGER (44,8% expendable)
Difficile de s'imposer au cinéma quand la seule chose qu'on vous demande vraiment est de gonfler les muscles. En même temps, avec l'accent autrichien, c'est pas toujours facile de faire passer l'émotion. Alors entre CONAN LE BARBARE et TERMINATOR, on ne peut pas dire que Schwarzenegger ait beaucoup ouvert la bouche. Tant pis. C'était sa marque de fabrique et c'est aussi pour ça qu'on l'aimait. Reste que les comédies dans les années 90 n'ont jamais été son truc et il faut bien avouer que pour un TERMINATOR 2, il y a aussi eu beaucoup de JUNIOR.
MICKEY ROURKE (42% expendable)
Le visage ravagé par la boxe, l'ex belle gueule du cinéma des années 80 revient de loin. Il y a deux ans grâce à THE WRESTLER, il décroche même une nomination aux Oscars. Mais s'il a depuis (re)confirmer avec IRON MAN 2 cet été, il s'était depuis un moment enfoncé dans une série de nanars tout en continuant de surfer sur sa "sale gueule" avec des rôles dans des productions indés plus ou moins respectueuses à l'image de ANIMAL FACTORY. Mais pour un SIN CITY, il y a une tonne de DOUBLE TEAM.
TERRY CREWS (42,1% expendable)
Qui aurait cru qu'au début de la dernière décennie, un ancien joueur de football US au physique si atypique réussisse à devenir un acteur capable d'être à la fois à l'aise dans la comédie pure et l'action ? Reste que Terry Crews a imposé son style dans des comédies comme IDIOCRACY ou BALLS OF FURY et a montré une belle présence dans STREET KINGS. Mais pour un BAD TIMES, il y a aussi un NORBIT.
JASON STATHAM (50% expendable)
Ancien nageur olympique reconverti dans le mannequinat puis dans le cinéma, Jason Statham a été révélé par Guy Ritchie s'imposant à une vitesse éclair comme une référence du cinéma d'action des années 2000. C'est simple, il n'a (presque) fait que ça, la trilogie du TRANSPORTEUR restant sa franchise phare. Mais c'est avec BRAQUAGE A L'ANGLAISE qu'il montre son vrai visage d'acteur tandis que la franchise CRANK l'installe comme le plus dingue des action star. Reste que pour un BRAQUAGE A L'ITALIENNE, il y a un KING RISING.
SYLVESTER STALLONE (28,5% expendable)
Quand on a une tête de gros dur et les muscles qui vont avec, pas évident de gagner sa respectabilité. Stallone l'a pourtant gagné assez rapidement et d'une façon des plus spectaculaires : deux nominations aux Oscars pour son interprétation et son scénario de ROCKY. Alors, compte tenu de son parcours depuis, c'est probablement les seuls de sa carrière. Reste que Sly est une icône grâce à ses franchises immortelles (ROCKY et RAMBO), ses films d'action sans complexe des années 80 et 90 (CLIFFHANGER, DEMOLITION MAN, COBRA, TANGO & CASH, HAUTE SECURITE...) et ses interprétations magnifiques. Mais pour un COPLAND, combien de ARRÊTE OU MA MÈRE VA TIRER ?
JET LI (23% expendable)
Ses films de jeunesse ont beau être plus ou moins des films de propagande pour le gouvernement chinois, ils restent des films très agréables. Tout comme la plupart de ses films suivants, cette fois tournée à Hong-Kong dans les années 90, à l'image de la franchise IL ETAIT UNE FOIS EN CHINE de Tsui Hark. Pour ce qui est de son arrivée à Hollywood à la fin des années 90, c'est un autre sujet avec très peu de choses à sauver. Alors pour un HERO, combien de ROMEO DOIT MOURIR ?
DOLPH LUNDGREN (89% expendable)
On le sait peu mais ce géant suédois a plus de diplômes d'ingénieur (dont un du MIT) que de bons films dans sa filmographie. En même temps, il est pas facile à caser dans un film. C'est donc dans un James Bond qu'il débute (DANGEREUSEMENT VOTRE) mais c'est ROCKY 4 qui le fait devenir une action star au milieu des années 80. Ensuite, hormis UNIVERSAL SOLDIER, ce n'est qu'une suite infinie de nanars pour la plupart jamais sortie en salles.
RANDY COUTURE (50% expendable)
Champion d'Ultimate Fighting, Randy Couture n'a évidemment quasiment jamais joué au cinéma. Mais il était crédible dans REDBELT de David Mamet.
STEVE AUSTIN (100% expendable)
Comme tout ancien catcheur qui se respecte ces dernières années, Steve Austin s'essaye maintenant au cinéma. Avec lui aussi deux films au compteur, il ne va pas très loin, d'autant qu'entre THE CONDEMNED et MI-TEMPS AU MITARD il n'a pas vraiment gagné ses galons d'action star.
Le casting de THE EXPENDABLES fait frissonner de plaisir les anciens enfants mâles des années 80. Mais qu'y voit le moins de 25 ans ? Il n'y voit qu'une bande de ringards abonnés des rayons de vidéo-clubs, des has-been qui font eux-mêmes leur cascades et savent à peine ce que veulent dire les effets spéciaux... Car oui, en fait, EXPENDABLES ne veut pas dire "dispensable" pour rien. Dans la carrière de ces messieurs, des films "dispensables", il y en a beaucoup. Pour certains, il n'y a presque que ça...
BRUCE WILLIS (27,7% expendable)
Il y a pire dans le monde que débuter au cinéma avec Blake Edwards - même avec un Blake Edwards pas au mieux de sa forme (BOIRE ET DEBOIRES et MEURTRE A HOLLYWOOD). Mais si Bruce Willis a la carrière d'action star la plus régulière de tous ses camarades, c'est d'une part grâce au culte absolu qu'inspire la franchise DIE HARD et grâce à la diversité de ses rôles suivants, de PULP FICTION à L'ARMEE DES 12 SINGES en passant par LE SIXIEME SENS. Le problème est que pour un INCASSABLE, il y a un CODE MERCURY.
ARNOLD SCHWARZENEGGER (44,8% expendable)
Difficile de s'imposer au cinéma quand la seule chose qu'on vous demande vraiment est de gonfler les muscles. En même temps, avec l'accent autrichien, c'est pas toujours facile de faire passer l'émotion. Alors entre CONAN LE BARBARE et TERMINATOR, on ne peut pas dire que Schwarzenegger ait beaucoup ouvert la bouche. Tant pis. C'était sa marque de fabrique et c'est aussi pour ça qu'on l'aimait. Reste que les comédies dans les années 90 n'ont jamais été son truc et il faut bien avouer que pour un TERMINATOR 2, il y a aussi eu beaucoup de JUNIOR.
MICKEY ROURKE (42% expendable)
Le visage ravagé par la boxe, l'ex belle gueule du cinéma des années 80 revient de loin. Il y a deux ans grâce à THE WRESTLER, il décroche même une nomination aux Oscars. Mais s'il a depuis (re)confirmer avec IRON MAN 2 cet été, il s'était depuis un moment enfoncé dans une série de nanars tout en continuant de surfer sur sa "sale gueule" avec des rôles dans des productions indés plus ou moins respectueuses à l'image de ANIMAL FACTORY. Mais pour un SIN CITY, il y a une tonne de DOUBLE TEAM.
TERRY CREWS (42,1% expendable)
Qui aurait cru qu'au début de la dernière décennie, un ancien joueur de football US au physique si atypique réussisse à devenir un acteur capable d'être à la fois à l'aise dans la comédie pure et l'action ? Reste que Terry Crews a imposé son style dans des comédies comme IDIOCRACY ou BALLS OF FURY et a montré une belle présence dans STREET KINGS. Mais pour un BAD TIMES, il y a aussi un NORBIT.
JASON STATHAM (50% expendable)
Ancien nageur olympique reconverti dans le mannequinat puis dans le cinéma, Jason Statham a été révélé par Guy Ritchie s'imposant à une vitesse éclair comme une référence du cinéma d'action des années 2000. C'est simple, il n'a (presque) fait que ça, la trilogie du TRANSPORTEUR restant sa franchise phare. Mais c'est avec BRAQUAGE A L'ANGLAISE qu'il montre son vrai visage d'acteur tandis que la franchise CRANK l'installe comme le plus dingue des action star. Reste que pour un BRAQUAGE A L'ITALIENNE, il y a un KING RISING.
SYLVESTER STALLONE (28,5% expendable)
Quand on a une tête de gros dur et les muscles qui vont avec, pas évident de gagner sa respectabilité. Stallone l'a pourtant gagné assez rapidement et d'une façon des plus spectaculaires : deux nominations aux Oscars pour son interprétation et son scénario de ROCKY. Alors, compte tenu de son parcours depuis, c'est probablement les seuls de sa carrière. Reste que Sly est une icône grâce à ses franchises immortelles (ROCKY et RAMBO), ses films d'action sans complexe des années 80 et 90 (CLIFFHANGER, DEMOLITION MAN, COBRA, TANGO & CASH, HAUTE SECURITE...) et ses interprétations magnifiques. Mais pour un COPLAND, combien de ARRÊTE OU MA MÈRE VA TIRER ?
JET LI (23% expendable)
Ses films de jeunesse ont beau être plus ou moins des films de propagande pour le gouvernement chinois, ils restent des films très agréables. Tout comme la plupart de ses films suivants, cette fois tournée à Hong-Kong dans les années 90, à l'image de la franchise IL ETAIT UNE FOIS EN CHINE de Tsui Hark. Pour ce qui est de son arrivée à Hollywood à la fin des années 90, c'est un autre sujet avec très peu de choses à sauver. Alors pour un HERO, combien de ROMEO DOIT MOURIR ?
DOLPH LUNDGREN (89% expendable)
On le sait peu mais ce géant suédois a plus de diplômes d'ingénieur (dont un du MIT) que de bons films dans sa filmographie. En même temps, il est pas facile à caser dans un film. C'est donc dans un James Bond qu'il débute (DANGEREUSEMENT VOTRE) mais c'est ROCKY 4 qui le fait devenir une action star au milieu des années 80. Ensuite, hormis UNIVERSAL SOLDIER, ce n'est qu'une suite infinie de nanars pour la plupart jamais sortie en salles.
RANDY COUTURE (50% expendable)
Champion d'Ultimate Fighting, Randy Couture n'a évidemment quasiment jamais joué au cinéma. Mais il était crédible dans REDBELT de David Mamet.
STEVE AUSTIN (100% expendable)
Comme tout ancien catcheur qui se respecte ces dernières années, Steve Austin s'essaye maintenant au cinéma. Avec lui aussi deux films au compteur, il ne va pas très loin, d'autant qu'entre THE CONDEMNED et MI-TEMPS AU MITARD il n'a pas vraiment gagné ses galons d'action star.
Excellente idée ce post ! ^^
RépondreSupprimerPar contre, Stallone n'a pas remporté deux Oscars pour Rocky, il a seulement été nommé ;-)
Ah ouais ! Corrigé.
RépondreSupprimerJCVD a refusé de participer au film parce qu'il devait perdre un combat contre Jet Li. (Information à vérifier, je n'en suis pas très sûr :)
RépondreSupprimerBruce Willis <3... (oui, c'est tout ce que je trouve à dire :-)
RépondreSupprimerEt c'est déjà pas mal... ;-)
RépondreSupprimerEh bien on peut officiellement ajouter EXPENDABLES à la liste de leurs films expendables à tous^^
RépondreSupprimerJ'ai une très grande sympathie pour Double Team. Certes il ne vaut le coup qu'au second-degré mais Tsui Hark l'a t'il fait au premier ? JCVD et Dennis Rodman contre Mickey Rourke, l'hommage/plagiat/pompage du Prisonnier, la fin au Colisée... Le spectateur déviant au fond de moi frissonne rien qu'à repenser à cette œuvre. Bref, tout ça pour dire que je n'aurais pas cité celui-là en dispensable de Rourke.
RépondreSupprimerJ'avoue que le % d'expendable est très très subjectif. Et si je n'ai jamais réussi à aller au bout de DOUBLE TEAM, il y a par exemple des films dans la carrière de Stallone qui sont des vrais nanars mais que je n'ai pas compté en expendable car ce sont de vrais petits plaisirs coupables que je regardais avec les yeux de l'enfance. OVER THE TOP par exemple.
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