Après les
plaisirs coupables, la
playlist infinie, les
made in 80's,
made in 90's,
made in 00's et
refaire les 80's, voici la nouvelle rubrique du blog.
Le principe ? Le voyage temporel sous forme de trombinoscope POP. Comme une sorte de Marty McFly à bord de sa Dolorean des mots et des images, je vais donc parcourir le passé explorant à chaque post une année sous l'angle pop. A l'instar de la princesse, du sportif, du nerd, du rebelle et de la bizarroïde, vous y retrouverez les élèves les plus marquants de la promo, qu'ils étaient celui aux plus beaux abdos à ceux dont le look est à oublier définitivement en passant par celui qui était méchant et celui qui était le plus drôle. J'en passe des pires et des meilleurs.
Et pour inaugurer la rubrique, je vais commencer par vous présenter le trombinoscope de la
promo 1997. Tout simplement parce que c'est l'année durant laquelle j'ai décroché mon baccalauréat (avec mention).
CELUI A QUI L'ON DOIT LA RÉPLIQUE CULTE
Si à l'époque il n'avait d'yeux que pour la jolie rousse Rose,
Leonardo Di Caprio deviendra instantanément le chouchou de toutes les filles grâce à cette réplique prononcée sur la proue d'un bateau. "I'm King of The World". Ses oreilles s'en souviennent encore. Ses draps aussi, sûrement. Le pouvoir magique d'une phrase. Lucky Boy !
Voir la bande annonce.
CELUI QUI NE DÉCOLLAIT PAS SON CUL DE MTV
Lui, il ne pouvait se passer du clip de Janet Jackson
"Got Til' It's Gone. La beauté plastique des images de Mark Romanek, hommage à l'Afrique, à la beauté noire et au jazz le rendait fou, complètement accroc. Quant à cette petite mélodie de Joni Mitchell, elle ne le quittait plus jamais.
Voir la vidéo.
CELUI QUI ÉTAIT MÉCHANT
Castor Troy (Nicolas Cage dans VOLTE/FACE) n'a pas fait grand chose cette année6là pour devenir un gentil garçon avec ses camarades. Avec son regard révulsé, sa coupe "Jules César" et son goût pour le blasphème, il a même été jusqu'à prendre l'identité de son pire adversaire pour commettre les pires des méfaits.
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CELUI QUI REGARDAIT BEAUCOUP LA TELE
Joss Whedon aimait à ce point la télé qu'il transforma son gros navet du cinéma en série télé. Il croyait à son histoire de lycéenne blonde chasseuse de vampires elle-même amoureuse d'un gentil vampire émo. Et il avait raison car sa
Buffy, ses amis Alex et Willow, ils tuent (au sens propre comme au figuré) !
Voir le générique de la saison 1.
CELLE QUI ÉTAIT LA 'IT GIRL'
Tout le monde parlait d'elle. Avec des rôles dans
WILL HUNTING et
GROSSE POINTE BLANK, deux des films les plus hype de l'année,
Minnie Driver, jolie brunette sexy, avait tout pour devenir l'actrice qui compte. Ce ne fut malheureusement pas le cas. Mais alors pas du tout. Et pourtant...
CEUX QUI ÉTAIENT EN COUPLE
En Février de cette année 1997,
Ellen DeGeneres, la star de sa propre sitcom
Ellen, révélait qu'elle aimait les filles et en profita pour annoncer sa relation avec
Anne Heche, faisant grimper à des hauteurs stratosphériques les audiences de sa série à cette époque. Mais l'Amour n'est pas éternel et Heche finira par la quitter, quatre ans plus tard, pour un homme. Life is a Bitch !
CELLES QUI AVAIENT LE PIRE LOOK
Les platform shoes, l'accessoire préféré des
Spice Girls, sont de ces choses sur lesquelles il vaudrait mieux tirer un trait définitivement. On se sentirait tellement mieux après. Et en règle général, il faudrait également brûler tous les vêtements jamais portés par le girls band. Ça ferait des vacances à nos yeux.
Voir la bande annonce de SPICE WORLD. Inutile de dire merci !
CELLE QUI AVAIT LE MEILLEUR LOOK
La sobriété alternative post-grunge de
Fiona Apple dans ses clips "
Criminal" ou "
Sleep To Dream" avait vraiment quelque chose de magique. Avec cet air de poupée triste, elle était à la fois totalement intemporelle et élégante et un peu provocante.
CELUI QUI SAUVAIT LE MONDE
Dans le genre, ce n'était pas vraiment le premier fait d'armes de
Bruce Willis mais, à coup sûr, ses exploits de chauffeur de taxi débonnaire dans LE CINQUIÈME ELEMENT étaient parmi les plus spectaculaires - même si la garde-robe est aussi à oublier. Trop d'orange !
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CELLE QUI EMBALLAIT PENDANT LES SLOWS
Avec sa douce voix et ses mélodies folk envoutantes, la jolie
Jewel avait largement de quoi faire fondre les coeurs les plus résistants. En particulier avec cette chanson "Foolish Games" qui raconte l'Amour absolue et dévorante d'une jeune fille pour son voisin qui joue avec ses sentiments en faisant mine de ne pas la voir. (J'ai le droit de dire que c'est une de mes 5 chansons préférées EVER ?).
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CEUX QUI ÉTAIENT NUS
Comme il faut vraiment de tout pour faire un monde, les chômeurs anglais de
THE FULL MONTY ont décidé de tomber le haut, le bas et tout le reste. Forcément, tout ça ne restera pas dans les annales de l'érotisme sur grand écran mais, au moins, c'était plutôt drôle à voir.
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CELUI QUI SE PRENAIT UN GROS BIDE
C'était un peu le film de trop.
Kevin Costner avait un peu tout pour lui et l'a jeté par le fenêtre à grand coup de ralentis, de messages gnan-gnan et de drapeaux américains. Et allez, pour la peine, pour son
POSTMAN, cinq Razzies Awards et un de plus pour le pire film de la décennie 90's. Disons que ça arrive à tout le monde de se planter...
CELLE QUI S'HABILLAIT COMME MADONNA
Elle, cette année-là, on ne l'a pas beaucoup vu. Juste le temps d'une apparition aux Golden Globes pour recevoir le trophée de la meilleure actrice dans une comédie musicale (EVITA). Et, hormis un décolleté plongeant assez peu inédit, autant dire que le look était classique.
CEUX QUI FAISAIENT DE LA DANSE
Des géants qui montent et qui descendent des marches. Des nageuses "disco girls". Des squelettes et des momies. Et tout se petit monde se déhanche sur la mélodie répétitive et le beat hypnotisant de
Daft Punk. C'est à ça que ressemblait la fête selon Michel Gondry, le réalisateur du clip "Around The World".
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CELLE DONT ON NE SE SOUVIENT PLUS
Dès le premier single de son premier album, la chanteuse américaine
Meredith Brooks a connu le succès. La chanson s'appelait alors "Bitch". Malgré son titre, elle a atteint le haut des charts américain au beau milieu de l'été. L'état de grâce fut pourtant de courte durée, aucun des autres singles de la chanteuse ne réussissant une performance à peu près correcte.
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CELUI QUI AVAIT LES PLUS BEAUX ABDOS
Il n'était qu'un chanteur pour midinettes. Un rappeur sans crédibilité. Des tablettes de chocolat vivantes. Mais au cinéma, cette année là,
Mark Wahlberg a révélé qu'il pouvait être aussi une tête. Mais dans un premier temps, avec ce fameux
BOOGIE NIGHTS dans lequel il joue une star du porno 70's, c'est surtout sa bite qui retient l'intention.
CELLE QUI AVAIT DES (GROS) SEINS
Il faut de bons poumons pour hurler comme il faut face à un tueur en séries qui aiment les lycéennes. C'est pourquoi, comme toute bonne scream queen de slasher,
Jennifer Love Hewitt, héroïne de SOUVIENS-TOI L'ÉTÉ DERNIER, a des arguments qu'aucun fan de films d'horreur de sexe masculin ne peut lui reprocher.
Voir la bande annonce.
CEUX QUI AIMAIENT (TROP) LA JUNK-FOOD
Après un début de carrière en Europe l'année précédente, les Américains des
Backstreet Boys reviennent à la maison et explosent. Et là, le monde est submergé par la pop ultra-concentrée en sucre de tubes instantanés comme "
As Long As You Love Me" ou "
Quit Playing Games (With My Heart)".
CELUI QUI AVAIT UN GOSSE
Lui, il ne pouvait le déloger de la télé, complétement hypnotisé qu'il était par les aventures ludico-mystiques de Dipsy, Tinky Winky, Laa-Laa, Po et Noo-Noo l'aspirateur. Et oui, les
Teletubbies débutent à la télé, cette année-là. Et les clubbeurs rentrant au matin s'en souviennent aussi !
Voir le générique.
CEUX QUI ÉTAIENT DINGUES
Dès l'année précédente et la sortie de leur troisième album, on avait bien compris que le groupe techno-punk The Prodigy était un peu barré. On a eu la confirmation en 1997 avec la vidéo réalisée par Jonas Akerlund "Smack My Bitch Up" interdite sur MTV à cause d'un contenu pour le moins "explicite" incluant entre autres de la cocaïne, du sexe, un accident de voitures et plein d'autres choses bien sympa.
Voir la vidéo.
CELLE QUI ÉTAIT BLONDE
A la surprise générale,
Kim Basinger, la sex-symbol ultime des années 80, faisait un come-back tonitruant cette année-là après une très longue traversée du désert. Avec son rôle de call-girl sosie de Veronica Lake dans L.A. CONFIDENTIAL, elle décroche même un Oscar et un Golden Globe.
Voir la bande-annonce.
CELUI QUI DISAIT DES GROS MOTS
Dans son dernier (vrai) album "Life After Death",
Biggie Smalls a tellement forcé sur les gros mots qu'il est bien possible qu'il en soit mort. Une semaine avant la sortie de l'album, le rappeur poids lourds meure en effet sous les balles, prétendument à cause d'une rixe ultra-médiatique avec son ex-ami 2PAC, lui-même assassiné quelques mois plus tôt.
Voir le clip de Mo Money Mo Problems.
CELLE QUI ÉTAIT LA PLUS DRÔLE
Probablement que vous ne trouverez jamais d'avocat aussi drôle qu'Ally McBeal qui faisait cette année-là ces débuts au cabinet Cage & Fish. Quant au sex-appeal, c'est selon les goûts compte tenu que la minette est plutôt fluette malgré de belles gambettes (Ces rimes vous étaient offertes gracieusement).
CELUI QUI AIMAIT LES GADGETS
Lui ne quittait plus son
Tamagotchi, son animal de compagnie virtuel qu'il devait laver, nourrir et soigner. Bon, maintenant, le sien doit sûrement être mort mais, il ne faut pas croire, des millions d'autres existent encore. Il existe même des familles de Tamagotchi qu'on peut habiller et qui peuvent faire des études et avoir un travail. Et ouais....
CEUX QUI DEPRIMAIENT
Thom Yorke et ses amis de
Radiohead, cette année-là, ils n'avaient pas vraiment la pêche. Ils étaient pas mal tristes. Mais des fois, la déprime, c'est bon pour la musique. La preuve avec leur "OK Computer", condensé de 53 minutes de dépression musicale belle à s'en faire péter le caisson.
Voir le clip de Karma Police.
Et vous 1997, ça ressemblait à quoi ?