11 août 2009

La Playlist Infinie #30 : Glasvegas

Il y a des fois, il y a des sujets qui passent à l'as. Tous les jours depuis près de six mois, je me dis que je dois écrire sur GLASVEGAS et, pour x raisons, je ne le fais pas. C'est donc le mois d'août. Paris est aussi vide que le cerveau de Paris Hilton. Il ne se passe pas grand chose sur la planète pop (du moins, pas grand chose d'intéressant : vous saviez que la comique Kathy Griffin est quand même passée chez Larry King pour dire qu'elle formait un couple avec Levi "j'ai mis enceinte la fille de Sarah Palin" Johnson !). Donc, je prends le temps, une bonne fois pour toute, d'écrire un petit quelque chose sur ce groupe de rock écossais qui me fait monter au rideau à chaque fois que je l'écoute depuis six mois.

Habituellement, les guitares électriques un peu trop "fortes", ça a tendance à me faire fuir. J'ai beau m'ouvrir depuis 10 ans à des musiques faites avec autre chose que des boîtes à rythmes et des sampleurs, il y a des limites à tout. Le seul mot "rock", s'il n'est pas affublé de sa particule "pop", peut parfois me faire frémir - résultat d'une adolescence un peu trop psycho-rigide niveau musique. Mais j'ai plus 15 ans et mon iPod 160 Go est aujourd'hui plein à craquer de guitares en tous genres (les archives de ce blog en sont le témoin).

C'est pourquoi, il y avait, comme souvent, une petit appréhension en écoutant le premier album de Glasvegas, appréhension complètement dissipée dès la première minute de la première chanson. Avec son accent scottish qui ferait passé le Mel Gibson de Braveheart pour un imposteur (Ok, la comparaison ne tient pas, c'est un imposteur !), le chanteur James Allan compose ainsi des mélodies rock à vous filer des frissons tout en écrivant des textes à l'acuité et à la sincérité bouleversante. Le meurtre d'un adolescent (Flowers and Football Tops), l'absence du père (Daddy's Gone), la difficulté du travail social (Geraldine) ou l'infidélité (It's My Own Cheating Heart That Makes Me Cry), Allan parle de lui et ça s'entend... beaucoup. Mais pas de pathos ni de mélodrame. Juste un cri dans la nuit. Le cri d'un homme qui hurle ses erreurs et implore le pardon. Le cri d'un homme qui hurle ses peurs, ses frustrations et ses peines.

Vraiment, c'est beau...



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2 commentaires:

  1. "Habituellement, les guitares électriques un peu trop "fortes", ça a tendance à me faire fuir."

    -> donc là tu aimes, peut-être parce qu'il n'y a rien de "fort" là-dedans et que c'est de la soupe non?...

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  2. Je t'accorde qu'elles ne sont effectivement pas très "fortes" mais qu'à ce niveau, elles le sont déjà trop pour mes oreilles chez d'autres groupes.

    Quant au fait que ce soit de la soupe, c'est un avis tout à fait respectable mais qui n'est pas le mien...

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