En 1988, j'avais dix ans. Donc j'avais l'âge idéal pour voir MAC ET MOI. Malheureusement, mes parents ne m'ont pas emmené voir ce film qui raconte l'amitié entre un jeune garçon paraplégique et un extra-terrestre et dont l'accroche disait à l'époque : "Ils ne sont pas sur la même planète mais ils sont sur la même longueur d'onde."
S'ils m'y avaient emmené, ce film aurait-il eu la même place qu'occupe aujourd'hui dans mon coeur des films comme LES GOONIES ou UNE HISTOIRE SANS FIN ? Je ne sais pas. Reste que Paul Rudd, mon aîné de 10 ans, garde un souvenir ému de MAC ET MOI, y faisant référence (cette scène en particulier) à chaque fois qu'il passe dans le talk-show de Conan O'Brien. Ce qui, avouons-le, est un peu bizarre, compte tenu qu'il avait déjà 20 ans à l'époque de la sortie du film...
Bref, là n'est pas le point. Découvrir MAC ET MOI, vingt ans après sa création, relève pour tout amateur de pop culture d'un de ces petits bonheurs quotidiens si chers à notre Amélie Poulain national.
D'abord, parce que c'est si mauvais que ça en devient bon : les effets spéciaux approximatifs, les dialogues abscons, la post-synchro à revoir et j'en passe. Toujours un pur plaisir à décortiquer mais dans le genre, je peux vous en trouver des dizaines d'autres, tout aussi mauvais. Les séries B, C, D jusqu'à Z, les années 80 en comptent des milliers et tout le monde le sait très bien, compte tenu que beaucoup d'entre nous ont été nourris au biberon avec...
Ensuite, parce que ça relève de l'exploitation honteusement commerciale d'un filon pourtant vieux de six ans. Comme vous l'aurez tous remarqué dès les premières lignes de ce post, l'histoire est un copié-collé de celle de E.T. Certaines scènes y sont mêmes "adaptées" comme la célèbre course-poursuite en vélo transformée ici en course-poursuite en fauteuil roulant ! C'est toujours fascinant de se dire que de telles copies arrivaient à sortir sur les écrans de cinéma du monde entier. Aujourd'hui, TRANSMORPHERS, THE DA VINCI TREASURES ou SUNDAY SCHOOL MUSICAL ne sont que des produits vidéo.
Enfin, parce ce qu'on a ici la quintessence des années 80, le summum du capitalisme triomphant. Après quelques recherches sur le net, ce n'est pas très clair mais il a souvent été remarqué que le titre du film n'est pas innocent. Et oui, MAC serait pour McDonald's, un des "financiers" du film. Plusieurs articles suggèrent qu'il n'en serait rien. Je les crois volontiers. Reste la bande-annonce spécialement introduite par Ronald McDonald himself et une scène d'anthologie sorte de HIGH SCHOOL MUSICAL de l'ère reaganienne dans lequel tous les gamins d'un McDo se mettent à danser sans raison. Tellement surréaliste qu'on a du mal à y croire. Mais des détails du même calibre, je peux vous en donner d'autres. Car vous savez quoi ? Mac, l'extraterrestre moche comme un pou dont vous avez pu admirer une photo ci-dessus, ne peut survivre sur Terre que s'il boit du Coca-Cola ! Et la seule nourriture qu'il est capable d'avaler ? Les Skittles ! Welcome To America!!!!
Pour finir, comme vous avez été gentils, voici la fameuse scène de danse au McDo ! Vous me remercierez après que votre cerveau se soit remis à fonctionner...
P.S. : Si vous lisez ce blog et que vous avez vu ce film au cinéma ou en VHS quand vous étiez enfant, s'il vous plaît, racontez vos souvenirs et votre expérience dans les commentaires... Etes-vous obèse aujourd'hui ? Faites-vous des cauchemars avec Ronald McDonald ? Nourrissez-vous une relation ambiguë et malsaine avec les Skittles ? S'il vous plaît, racontez-nous !
S'ils m'y avaient emmené, ce film aurait-il eu la même place qu'occupe aujourd'hui dans mon coeur des films comme LES GOONIES ou UNE HISTOIRE SANS FIN ? Je ne sais pas. Reste que Paul Rudd, mon aîné de 10 ans, garde un souvenir ému de MAC ET MOI, y faisant référence (cette scène en particulier) à chaque fois qu'il passe dans le talk-show de Conan O'Brien. Ce qui, avouons-le, est un peu bizarre, compte tenu qu'il avait déjà 20 ans à l'époque de la sortie du film...
Bref, là n'est pas le point. Découvrir MAC ET MOI, vingt ans après sa création, relève pour tout amateur de pop culture d'un de ces petits bonheurs quotidiens si chers à notre Amélie Poulain national.
D'abord, parce que c'est si mauvais que ça en devient bon : les effets spéciaux approximatifs, les dialogues abscons, la post-synchro à revoir et j'en passe. Toujours un pur plaisir à décortiquer mais dans le genre, je peux vous en trouver des dizaines d'autres, tout aussi mauvais. Les séries B, C, D jusqu'à Z, les années 80 en comptent des milliers et tout le monde le sait très bien, compte tenu que beaucoup d'entre nous ont été nourris au biberon avec...
Ensuite, parce que ça relève de l'exploitation honteusement commerciale d'un filon pourtant vieux de six ans. Comme vous l'aurez tous remarqué dès les premières lignes de ce post, l'histoire est un copié-collé de celle de E.T. Certaines scènes y sont mêmes "adaptées" comme la célèbre course-poursuite en vélo transformée ici en course-poursuite en fauteuil roulant ! C'est toujours fascinant de se dire que de telles copies arrivaient à sortir sur les écrans de cinéma du monde entier. Aujourd'hui, TRANSMORPHERS, THE DA VINCI TREASURES ou SUNDAY SCHOOL MUSICAL ne sont que des produits vidéo.
Enfin, parce ce qu'on a ici la quintessence des années 80, le summum du capitalisme triomphant. Après quelques recherches sur le net, ce n'est pas très clair mais il a souvent été remarqué que le titre du film n'est pas innocent. Et oui, MAC serait pour McDonald's, un des "financiers" du film. Plusieurs articles suggèrent qu'il n'en serait rien. Je les crois volontiers. Reste la bande-annonce spécialement introduite par Ronald McDonald himself et une scène d'anthologie sorte de HIGH SCHOOL MUSICAL de l'ère reaganienne dans lequel tous les gamins d'un McDo se mettent à danser sans raison. Tellement surréaliste qu'on a du mal à y croire. Mais des détails du même calibre, je peux vous en donner d'autres. Car vous savez quoi ? Mac, l'extraterrestre moche comme un pou dont vous avez pu admirer une photo ci-dessus, ne peut survivre sur Terre que s'il boit du Coca-Cola ! Et la seule nourriture qu'il est capable d'avaler ? Les Skittles ! Welcome To America!!!!
Pour finir, comme vous avez été gentils, voici la fameuse scène de danse au McDo ! Vous me remercierez après que votre cerveau se soit remis à fonctionner...
P.S. : Si vous lisez ce blog et que vous avez vu ce film au cinéma ou en VHS quand vous étiez enfant, s'il vous plaît, racontez vos souvenirs et votre expérience dans les commentaires... Etes-vous obèse aujourd'hui ? Faites-vous des cauchemars avec Ronald McDonald ? Nourrissez-vous une relation ambiguë et malsaine avec les Skittles ? S'il vous plaît, racontez-nous !