Je vois plusieurs centaines de films par an. Des films de tous pays, même les plus reculés. Des films de tous genres. Des films de tous budgets. Bref, rien ne m'arrête. Je suis curieux. J'ai besoin de voir ce qui se fait sur la scène ciné mondiale.
Pourtant, sur 17 ANS ENCORE, j'avais un doute. Passer 1h30 à reluquer un minet à mèche se dandiner sur de le dernier tube à la mode (ce que l'on voit dans la bande annonce !), très peu pour moi : ma curiosité a des limites. Car il faut l'avouer : j'avais testé HIGH SCHOOL MUSICAL à la télé. Comme ça, juste pour voir, éventuellement pouvoir en discuter et surtout juger sur pièce. J'ai tenu 10 minutes. Non que je sois allergique aux teen movies ou aux comédies musicales. Au contraire même. Mais je suis sincèrement allergique aux mauvais acteurs, aux scénarios abscons et aux sentiments si sucrés qu'ils donneraient la nausée aux gosses de CHARLIE ET LA CHOCOLATERIE.
Pourtant, avec 17 ANS ENCORE, je me rendais bien compte que je cataloguais sa star, Zac Efron, que je laissais le trentenaire cynique mépriser les adolescentes en chaleur hurlant leur amour pour les cheveux soyeux et le sourire niais de Zac. Et je dois bien le confesser : et si j'avais tort ?
Le marketing ciné, ça a été mon métier pendant 2 ans. Je sais que ce n'est pas parce que l'emphase est mise à 100% sur une star que le film doit se résumer à cette seule star. C'est juste des techniques de ciblage. Mais dans le cas de 17 ANS ENCORE, la campagne marketing a été tellement orientée "adolescente" que je me suis senti lésé. Rien sur Matthew Perry. Rien sur le metteur en scène (Burr Steers) pourtant auteur du très bon teen movie IGBY GOES DOWN en 2002. Rien sur Thomas Lennon, génial scénariste de LA NUIT AU MUSEE et acteur/créateur de la série culte RENO 911. Rien sur les influences 80's du concept. Juste du Zac, du Zac et encore du Zac...
Mais je me suis laissé convaincre : je suis allé voir 17 ANS ENCORE. Et finalement bien m'en a pris. D'une part parce que le film est vraiment drôle et mené tambour-battant, notamment grâce à la prestation hilarante de Thomas Lennon en millionaire geek. D'autre part parce qu'il exploite assez naturellement les clichés du genre à son propre avantage. Enfin parce que le timing comique et le charme de Zac Efron sont imparables. Et oui ! Zac Efron participe grandement à la belle réussite de 17 ANS ENCORE.
Est-ce que cela signifie pour autant que Zac a le potentiel de devenir une VRAIE star ? Et par "vraie", j'entends une star qui soit capable de plaire aux hommes comme aux femmes, aux jeunes comme aux vieux, aux riches comme aux pauvres...
Le mois dernier, il faisait la couverture de l'édition américaine de Rolling Stone avec le titre THE NEW AMERICAN HEART THROB. De quoi être intrigué. Véritable institution culturelle, le magazine n'est pas connu pour s'enflammer pour toutes les jeunes stars montantes qu'Hollywood tente de nous refourguer à longueur d'années. Alors pourquoi Zac Efron ? Il n'est quand même apparu que dans 3 films au cinéma, dont deux sont des comédies musicales (HAIRSPRAY et HSM3). Avant lui, Richard Gere (1980), Matt Dillon (1982) ou Sean Penn (1983) pouvaient se vanter d'avoir été en couverture de RS à un stade très précoce de leur carrière - et encore, pas aussi précoce !
Pour l'instant, il a le physique, le charme, le charisme et un certain talent pour lui. Les quatre éléments essentiels d'une "vraie" star mondiale. Mais ses choix de carrière seront vraiment l'élément déterminant. On sait déjà qu'il a refusé de reprendre le rôle de Kevin Bacon dans le remake de FOOTLOOSE pour éviter d'être catalogué comme le "minet qui danse". GOOD MOVE ! Mais il faudra bien plus que ça : il faudra savoir un jour dire non aux rôles d'adolescents; il faudra alterner productions indépendantes et gros budgets; il faudra préférer tourner avec un grand metteur en scène quitte à faire un trait sur un gros salaire avec un metteur en scène lambda; il faudra surtout couper sa mèche (et oui les filles, c'est comme ça)!
En gros, il faudra apprendre des carrières exemplaires de Leonardo Di Caprio, de Ethan Hawke, de Sean Penn, de Tom Cruise, de Johnny Depp ou de Matt Damon, eux-aussi des ados idolâtrés par les adolescentes de leur temps qui ont su devenir des hommes de leur époque, des acteurs droits dans leur botte, qui ont su ranger leur ego dans le bon tiroir.
Car qui se souvient aujourd'hui de Corey Haim, de Kirk Cameron, de Scott Baio, de Mark Paul Gosselar, de Luke Perry et j'en passe des dizaines d'autres, à part quelques nostalgiques. Pourtant, en leurs temps, ils faisaient mouiller la culotte de toutes les adolescentes, comme le fait aujourd'hui Efron....
Pourtant, sur 17 ANS ENCORE, j'avais un doute. Passer 1h30 à reluquer un minet à mèche se dandiner sur de le dernier tube à la mode (ce que l'on voit dans la bande annonce !), très peu pour moi : ma curiosité a des limites. Car il faut l'avouer : j'avais testé HIGH SCHOOL MUSICAL à la télé. Comme ça, juste pour voir, éventuellement pouvoir en discuter et surtout juger sur pièce. J'ai tenu 10 minutes. Non que je sois allergique aux teen movies ou aux comédies musicales. Au contraire même. Mais je suis sincèrement allergique aux mauvais acteurs, aux scénarios abscons et aux sentiments si sucrés qu'ils donneraient la nausée aux gosses de CHARLIE ET LA CHOCOLATERIE.
Pourtant, avec 17 ANS ENCORE, je me rendais bien compte que je cataloguais sa star, Zac Efron, que je laissais le trentenaire cynique mépriser les adolescentes en chaleur hurlant leur amour pour les cheveux soyeux et le sourire niais de Zac. Et je dois bien le confesser : et si j'avais tort ?
Le marketing ciné, ça a été mon métier pendant 2 ans. Je sais que ce n'est pas parce que l'emphase est mise à 100% sur une star que le film doit se résumer à cette seule star. C'est juste des techniques de ciblage. Mais dans le cas de 17 ANS ENCORE, la campagne marketing a été tellement orientée "adolescente" que je me suis senti lésé. Rien sur Matthew Perry. Rien sur le metteur en scène (Burr Steers) pourtant auteur du très bon teen movie IGBY GOES DOWN en 2002. Rien sur Thomas Lennon, génial scénariste de LA NUIT AU MUSEE et acteur/créateur de la série culte RENO 911. Rien sur les influences 80's du concept. Juste du Zac, du Zac et encore du Zac...
Mais je me suis laissé convaincre : je suis allé voir 17 ANS ENCORE. Et finalement bien m'en a pris. D'une part parce que le film est vraiment drôle et mené tambour-battant, notamment grâce à la prestation hilarante de Thomas Lennon en millionaire geek. D'autre part parce qu'il exploite assez naturellement les clichés du genre à son propre avantage. Enfin parce que le timing comique et le charme de Zac Efron sont imparables. Et oui ! Zac Efron participe grandement à la belle réussite de 17 ANS ENCORE.
Est-ce que cela signifie pour autant que Zac a le potentiel de devenir une VRAIE star ? Et par "vraie", j'entends une star qui soit capable de plaire aux hommes comme aux femmes, aux jeunes comme aux vieux, aux riches comme aux pauvres...
Le mois dernier, il faisait la couverture de l'édition américaine de Rolling Stone avec le titre THE NEW AMERICAN HEART THROB. De quoi être intrigué. Véritable institution culturelle, le magazine n'est pas connu pour s'enflammer pour toutes les jeunes stars montantes qu'Hollywood tente de nous refourguer à longueur d'années. Alors pourquoi Zac Efron ? Il n'est quand même apparu que dans 3 films au cinéma, dont deux sont des comédies musicales (HAIRSPRAY et HSM3). Avant lui, Richard Gere (1980), Matt Dillon (1982) ou Sean Penn (1983) pouvaient se vanter d'avoir été en couverture de RS à un stade très précoce de leur carrière - et encore, pas aussi précoce !
Pour l'instant, il a le physique, le charme, le charisme et un certain talent pour lui. Les quatre éléments essentiels d'une "vraie" star mondiale. Mais ses choix de carrière seront vraiment l'élément déterminant. On sait déjà qu'il a refusé de reprendre le rôle de Kevin Bacon dans le remake de FOOTLOOSE pour éviter d'être catalogué comme le "minet qui danse". GOOD MOVE ! Mais il faudra bien plus que ça : il faudra savoir un jour dire non aux rôles d'adolescents; il faudra alterner productions indépendantes et gros budgets; il faudra préférer tourner avec un grand metteur en scène quitte à faire un trait sur un gros salaire avec un metteur en scène lambda; il faudra surtout couper sa mèche (et oui les filles, c'est comme ça)!
En gros, il faudra apprendre des carrières exemplaires de Leonardo Di Caprio, de Ethan Hawke, de Sean Penn, de Tom Cruise, de Johnny Depp ou de Matt Damon, eux-aussi des ados idolâtrés par les adolescentes de leur temps qui ont su devenir des hommes de leur époque, des acteurs droits dans leur botte, qui ont su ranger leur ego dans le bon tiroir.
Car qui se souvient aujourd'hui de Corey Haim, de Kirk Cameron, de Scott Baio, de Mark Paul Gosselar, de Luke Perry et j'en passe des dizaines d'autres, à part quelques nostalgiques. Pourtant, en leurs temps, ils faisaient mouiller la culotte de toutes les adolescentes, comme le fait aujourd'hui Efron....
Franchement ce type me laisse de marbre, comme sa statue de cire, il semble sortir d'une gravure.
RépondreSupprimerAvant que tu en parles dans le cadre de ton site jamais je n'aurais regarder un film avec lui (ne parlons même pas de High School comme toi j'ai essayé et j'ai zappé au bout de 5 minutes tant cela était mauvais) mais je me laisserai bien tenter par 17 ans ?
Peut-être aura t'il l'étoffe un jour d'un grand acteur mais je trouve que son physique (soit disant parfait alors qu'il me fiche la trouille ;-) est encore bien trop mis en avant.
Il a fait un pas dans le bon sens en tournant avec Richard Linklater, je suis curieux de voir ce que ça va donner. Dans 17 ans encore, ça reste Thomas Lennon la vraie star du film ;-)
RépondreSupprimer(euh... moi je me souviens bien de tous les ringards que tu cites en fin de post lol)