Ca fait déjà quelques jours que je suis rentré du Festival de Cannes - mon deuxième.
Cannes, c'est la guerre pour avoir des invitations aux fêtes. Cannes, c'est des bimbos silliconées plein les rues, des hommes d'affaires bedonnants avec des gros cigares et des vieilles à la peau cramée par les UV et aux lèvres gonflées. Cannes, c'est aussi des auteurs rachitiques qui viennent présenter à ces mêmes bimbos, hommes d'affaires et vieilles un film chiant à mourir qui les a mis sur la paille. Cannes, c'est aussi des milliers de quidams à la recherche de la photo ultime de la choucroute (car ils étaient trop loin pour l'avoir en entier) d'Angelina Jolie. Cannes, c'est des professionnels (du journaliste au distributeur en passant par le chef de pub ou le producteur) qui se biturent jusqu'à l'écoeurement dans des fêtes somptueuses. Cannes, c'est quelques dizaines d'autres quidams prêts à affronter un cagnard d'enfer (ou au choix des cordes de pluie) pendant près de 6 heures pour être aux premières loges devant les marches et espérer un autographe ou une photo des quelques stars qui défilent.
Bref, Cannes, c'est unique au monde : le mélange ultime de glamour, de vomi, de silicone et de cinéma art-et-essai. LE TRIP, quoi !
L'occasion de revenir sur quelques anecdotes savoureuses qui n'auraient jamais pu arriver ailleurs... Ou alors pas en aussi peu de temps, sur aussi peu de kilomètres carrés...
Il y a d'abord les phrases entendues le long de la Croisette. Des petites phrases complètement saugrenues comme : "Je saute pour être toute excitée" (prononcée par une bimbo en pleine préparation d'un happening). Des phrases comme "Je préfère sa copine car elle a de plus gros tétés" (prononcée par un technicien informatique du Palais des Festivals).
Mais Cannes, c'est aussi des situations carrément inoubliables comme cette fois où je me suis retrouvé dans un ascenseur avec la réalisatrice Josée Dayan qui commence à s'énerver sur les 3 ou 4 personnes présentes car, entre les gens qui montent et qui descendent, elle n'arrive pas à son étage. Lorsqu'enfin elle croit être arrivé devant sa chambre, on entend "Merde, c'est pas la bonne !". Tout le monde explose de rire.
C'est aussi une discussion passionnante avec le propriétaire d'une salle de cinéma au Québec qui raconte que cette édition 2008 marque son 34e Festival, qu'il a assisté au Festival de mai 68, qu'à l'époque l'organisation était bien plus chaotique, que les gens se poussaient comme dans le métro pour entrer dans les projections...
Mais à Cannes, cette année, je suis également redevenu un grand enfant, tout excité à l'idée d'être une des toutes premières personnes au monde à voir les 4e aventures du célèbre Indiana Jones ! Et quel panard de découvrir sur l'immense écran du Grand Théâtre Lumière du Palais des Festivals ce film tant attendu (qui par ailleurs ne déçoit pas un instant)...
Et rien que pour ça, entre deux RV professionnels et le stress qui va avec, Cannes reste vraiment MAGIQUE...
Cannes, c'est la guerre pour avoir des invitations aux fêtes. Cannes, c'est des bimbos silliconées plein les rues, des hommes d'affaires bedonnants avec des gros cigares et des vieilles à la peau cramée par les UV et aux lèvres gonflées. Cannes, c'est aussi des auteurs rachitiques qui viennent présenter à ces mêmes bimbos, hommes d'affaires et vieilles un film chiant à mourir qui les a mis sur la paille. Cannes, c'est aussi des milliers de quidams à la recherche de la photo ultime de la choucroute (car ils étaient trop loin pour l'avoir en entier) d'Angelina Jolie. Cannes, c'est des professionnels (du journaliste au distributeur en passant par le chef de pub ou le producteur) qui se biturent jusqu'à l'écoeurement dans des fêtes somptueuses. Cannes, c'est quelques dizaines d'autres quidams prêts à affronter un cagnard d'enfer (ou au choix des cordes de pluie) pendant près de 6 heures pour être aux premières loges devant les marches et espérer un autographe ou une photo des quelques stars qui défilent.
Bref, Cannes, c'est unique au monde : le mélange ultime de glamour, de vomi, de silicone et de cinéma art-et-essai. LE TRIP, quoi !
L'occasion de revenir sur quelques anecdotes savoureuses qui n'auraient jamais pu arriver ailleurs... Ou alors pas en aussi peu de temps, sur aussi peu de kilomètres carrés...
Il y a d'abord les phrases entendues le long de la Croisette. Des petites phrases complètement saugrenues comme : "Je saute pour être toute excitée" (prononcée par une bimbo en pleine préparation d'un happening). Des phrases comme "Je préfère sa copine car elle a de plus gros tétés" (prononcée par un technicien informatique du Palais des Festivals).
Mais Cannes, c'est aussi des situations carrément inoubliables comme cette fois où je me suis retrouvé dans un ascenseur avec la réalisatrice Josée Dayan qui commence à s'énerver sur les 3 ou 4 personnes présentes car, entre les gens qui montent et qui descendent, elle n'arrive pas à son étage. Lorsqu'enfin elle croit être arrivé devant sa chambre, on entend "Merde, c'est pas la bonne !". Tout le monde explose de rire.
C'est aussi une discussion passionnante avec le propriétaire d'une salle de cinéma au Québec qui raconte que cette édition 2008 marque son 34e Festival, qu'il a assisté au Festival de mai 68, qu'à l'époque l'organisation était bien plus chaotique, que les gens se poussaient comme dans le métro pour entrer dans les projections...
Mais à Cannes, cette année, je suis également redevenu un grand enfant, tout excité à l'idée d'être une des toutes premières personnes au monde à voir les 4e aventures du célèbre Indiana Jones ! Et quel panard de découvrir sur l'immense écran du Grand Théâtre Lumière du Palais des Festivals ce film tant attendu (qui par ailleurs ne déçoit pas un instant)...
Et rien que pour ça, entre deux RV professionnels et le stress qui va avec, Cannes reste vraiment MAGIQUE...
J'imagine si bien Josée Dayan dans cette situation.... LOL J'en ris déjà !!!
RépondreSupprimer(Indy et le résultat à la hauteur de l'attente, c'est une autre histoire...)