Oh My God?! Les ados ont une vie sexuelle...

En ce moment, aux Etats-Unis, les Américains se scandalisent à cause d'une photo d'Annie Leibovitz, la célèbre photographe qui immortalise les plus grandes stars de la planète dans le magazine VANITY FAIR.

Qui est sur cette photo ? La jeune pop-star Miley Cyrus, l'idole ABSOLUE des pré-ados du monde entier, et accessoirement fille du chanteur de country Billy Ray Cyrus !

La photo du "délit", la voilà...

A part le fait que la jeune star de 15 ans est nue sous son drap, cette photo n'a pas grand chose de choquant pour nous européens habitués à voir des filles nues sur la plage ou dans les publicité pour les yaourts etc. On a quand même vu bien pire dans les clips de Britney Spears qui, à sensiblement le même âge, se témoussait en fourreau de latex rouge ou exposait son derrière moulé dans un mini-short pour Rolling Stone.

Les "lolita", c'est pas franchement nouveau... La recette est immuable depuis des lustres pour tous les professionnels du marketing...

Mais pourquoi, encore une fois, l'Amérique s'offusque d'une photo à priori aussi innocente ?

Est-ce parce que Miley Cyrus est une icône immaculée (et sous le giron de Disney) de cette Amérique blanche, conservatrice et puritaine qui s'était également offusquée de voir le sein d'une afro-américaine à la télé, lors de leur sacro-saint Super Bowl ?
Peut-être, il y a sûrement un peu de ça...

Mais à mon avis, si cette image à priori pas très "sexy" est si décriée par l'Amérique, c'est pour une chose bien plus décisive et nouvelle par rapport au phénomène "lolita" où c'est la séduction qui est en jeu...

Là, la photo ne représente pas une adolescente séductrice, testant ses charmes sur une population de mâles plus âgées.
Là, la photo montre un visage d'une adolescente que les adultes refusent de voir...le visage d'une adolescente qui a déjà fait l'expérience de la séduction, qui n'est plus une "lolita".

Là, la photo montre le visage d'une adolescence sexuée qui couche et qui n'a pas honte de le dire !

Car, au delà du "nu soft" de la photo, ce que montre Annie Leibovitz, c'est une adolescente qui vient de terminer une nuit d'amour : elle a les cheveux légèrement en bataille, les yeux fatigués et des draps blancs autour de sa poitrine...

Et plus qu'une adolescente à moitié nue, c'est d'une adolescente qui couche dont a peur l'Amérique conservatrice de G.W Bush ! Et l'on reconnaît bien là le talent incroyable d'Annie Leibowitz à travers cette photo, qui frappe juste là où ça fait mal !

L'article de Vanity Fair

L'Art Impossible de Li Wei

Artiste chinois révélé sur la scène internationale en 2003, Li Wei est un performer/photographe qui mouille le maillot quand il s'agit de faire une performance. Affirmant que ces photos n'ont bénéficié d'aucun artifices et retouches numériques, Li Wei créé ses photos un peu à la manière des réalisateurs de cinéma chinois des années 60 à 90, grâce à des cables, des miroirs et surtout une bonne dose d'acrobatie et de folie douce !

Le résultat est alors à la fois poétique, absurde et même souvent assez choquant et provoquant...



Plus de photos et d'infos

Clips en Vrac #4 : Retro 80's Party in 2008 !

Décidemment, les années 80 m'obsèdent en ce moment ! Mais c'est pas ma faute, elles sont partout... La preuve, quatre vidéos clips très récents totalement HABITES par le design, le son, le look et l'ambiance des 80's !

Alphabeat : 10 000 Nights


M83 : Graveyard Girl (ou le parfait hommage aux films de John Hughes)


Sally Shapiro : Jackie Jackie (ou le grand retour de l'italo-pop !)


Client : Drive (Quand Bananarama rencontre Propaganda...)

(NDLR : spécial dédicace à Cécile qui m'a fait découvrir ce groupe ;)

Gilles Gabriel & Robin Sparkles : les come-back

La folie des années 80 bat son plein en ce moment !

A cette époque, en France, les chanteurs portent la nuque longue comme MacGyver, des jeans moulants et des blousons américains. A cette époque, aux Etats-Unis, les chanteuses ont des vestes en jeans avec des paillettes partout, des mini-jupes à jupons et des collants fluo !

Et alors qu'on annonce le retour en force des New Kids on The Block, deux autres gloires de l'époque reviennent sur le devant de la scène, par la grâce d'un film pour le premier et d'une série TV pour la seconde.

Leurs noms : Gilles Gabriel et Robin Sparkles !

Le premier s'est fait connaître en 1983 avec le tube FLOU DE TOI, une chanson mélancolique qui restera dans les mémoires pour ses sublimes paroles : "Travelling avant sur nos 10 ans / Comme deux amants, comme deux aimants / J'étais le moins, t'étais le plus / Faut que je fasse le point, je suis plus focus / Flou de toi, complètement flou en moi / Mais qu'est ce qui nous arrive, j'ai perdu la diapositive"

Rappelez-vous, ça faisait ça...


Mais citons aussi ses autres titres : L'ACCROCHE COEUR (1981), LOVE & CIE, MISE AU POINT (1987), SOS A L'AMOUR (1987), GUITAR EROS (1990), HETERO DE TOI (1991), LOVE ELECTRIQUE (1990) et bien d'autres...

Aujourd'hui, Gilles Gabriel revient. Il a sa profil Facebook. Il a son Myspace. Et des milliers de fans de ses chansons se retrouvent enfin sur la toile pour fêter son grand retour médiatique ! Gilles Gabriel sera en effet la vedette du film LA PERSONNE AUX DEUX PERSONNES qui doit sortir sur les écrans français le 18 juin prochain.

La seconde a eu un succès bref mais inoubiable avec ses tubes SANDCASTLE IN THE SAND et LET GO TO THE MALL, un hymne à tous les centres-commerciaux accompagné d'un clip fabuleux. Bon, ces tubes n'ont pas dépassé les frontières du Canada mais son album MAKE IT SPARKLE a fait les beaux jours de la pop canadienne au début des années 90 !

Ca donnait ça...


Elle aussi revient sur le devant de la scène ! A la faveur de ses nombreux fans, elle a fait son come-back dans un épisode la série HOW I MET YOUR MOTHER... Et vous pouvez évidemment la retrouver sur la page MySpace créée par une fan !

Ah, les années 80, est-ce que l'on s'en lassera un jour ? J'en doute...

Sauvez McLovin...

Avez-vous déjà pensé à ces jeunes acteurs innocents et bien naïfs, qui deviennent soudainement cultes à cause d'une réplique d'un film ou d'une série? Pensez à Gary Coleman et son "Qu'est ce que tu me racontes là ?". Pensez à Haley Joel Osment et son "I See Dead People".

Et puis, l'année dernière, il y a eu Christopher Mintz-Plasse de la comédie culte SUPERGRAVE, le fameux et déjà culte Fogell ou devrais-je dire McLovin', qui a enchanté petits et grands avec des répliques tellement nombreuses qu'elles sont impossible à toutes citer : "What's Up Gangsta's !!!"

Tous ces jeunes acteurs sont catalogués à vie, adorés dans leur rôle emblèmatique mais totalement snobés et invisibles dès lors qu'ils souhaitent s'attaquer à autre chose... C'est alors une spirale de chomage, de drogue et de prison qui les attend...

Pour les soutenir financièrement, pour les sortir de leur dépendance à la drogue et aux médicaments ou tout simplement pour les sortir de prison, l'actrice Kirsten Bell (des séries VERONICA MARS, HEROES et du prochain film SANS SARAH RIEN NE VA...) et le réalisateur Judd Apatow (réalisateur de 40 ANS TOUJOURS PUCEAU et producteur de SUPERGRAVE...) s'associent donc pour vous implorer dans cette vidéo de donner ce que vous pouvez à la McLOVIN' FOUNDATION qui viendra en aide à ces jeunes comédiens...

La Playlist Infinie #12 : The Chapin Sisters

Les soeurs Chapin, c'est Abigail et Lili Chapin, filles de Tom Chapin, célèbre compositeur de musiques pour enfants, et leur demi-soeur, Jessica Craven, fille du célèbre réalisateur de films d'horreur Wes Craven (Scream, Les Griffes de la Nuit...).

Trois soeurs originaires de Los Angeles qui font de la country/folk finalement assez traditionnelle : guitare accoustique, harmonies vocales... Un peu comme si les mélodies de la Jewel des débuts rencontraient les Dixie Chicks...

Mais chez les Chapin Sisters, point de romance fleur bleue, de belles histoires d'amitiés et d'amour... Comme le laisse deviner le petit couteau ensanglantée au-dessus des visages cadavériques des filles sur la pochette de leur premier album LAKE BOTTOM LP, on va plutôt avoir affaire à des affaires bien plus morbides...

Révélées il y a quelques mois par leur reprise désanchantée du TOXIC de Britney Spears (qui s'écoute sur leur MySpace), les trois soeurs parlent de désillusions amoureuses, de deuil et même de suicide. Imaginez.. La première phrase de l'album est un laconique "My baby hates me, and it's nobody's fault but mine" (issu du premier single LET IT GO).

Et elles ne s'arrêtent pas là puisque dès la troisième chanson, justement titrée KILL ME NOW (NDLR : Tue-Moi Maintenant), on peut entendre la très amicale "Don't wanna live sad and lonely / So go get a rock and just stone me" (NDLR : Ne peux pas vivre triste et seule / Prends une pierre et lapide moi)... TOUT UN PROGRAMME !

Mais si la tristesse des soeurs peut paraître morbide, leur musique, grâce à un sens de la mélodie assez magique et surtout grâce à l'harmonie parfaite de leurs trois voix, ressemble à un voyage dans un monde irréel, néovictorien et baroque, fantomatique et sombre, mais jamais dépressif - comme si la rédemption venait la musique, comme si la fatalité pouvait se combattre avec des notes de musique.



MySpace des Chapin Sisters

Pourquoi Timbaland est un has-been...

Au milieu des années 90 (1996 et 1997 exactement), Timbaland a révolutionné le son du R&B avec les premiers albums de Missy Elliot et de Ginuwine, ainsi que le deuxième album de Aaliyah ! Que des classiques !

L'homme devient donc tout naturellement LE producteur hip-hop de la fin des années 90/début 2000, fournissant en sons tout ce que peut compter les USA de rappeurs et de chanteuses R&B. La liste serait trop longue à énumérer : de LL Cool J à Brandy en passant par les Destiny's Child, Snoop Dogg et Ludacris. Et les tueries sonores sont nombreuses à sortir régulièrement : Jay-Z ("Big Pimpin"), Tweet ("Call Me"), Bubba Sparxx ("Ugly"), Missy Elliot ("Hot Boyz")...

Mais si le succès est toujours au RV, c'est sans vraiment renouveler le son qui l'avait fait connaître, ce fameux mélange de sons R&B classique et de sons plus dance/house. Résultat : il lasse. C'était devenu toujours la même chose...

Et puis voilà qu'il se met à produire Justin Timberlake, transformant le bambin de N'Sync en Homme et par la même occasion en lui offrant sa "street credibility". Timbaland sort un pied du milieu strictement Hip-Hop pour entrer dans celui plus "luxueux" de la POP.

Et là, c'est le début de la fin. C'est clair que son travail en 2006 avec Justin Timberlake est énorme, que celui avec Nelly Furtado l'est tout autant. Mais à force de trop tirer sur la corde, Timbaland est devenu un has-been !

Comme nombreux de ses prédécesseurs "producteurs à la mode", il a commis des erreurs FATALES !

1/ Sortir les vieilles stars de leur retraite
Ca vous aura peut-être échappé mais Timbaland a en 2007 produit 3 pistes du dernier album de Duran Duran, oui, le groupe phare des années 80 ! Bah oui, c'est à peine si on a entendu parlé de cet album passé complètement inaperçu... C'est quand même super arrogant de penser que l'on parviendra à faire sonner "jeune" un groupe de cinquantenaire lui-même has-been depuis plus de 15 ans !

2/ Répéter à l'infini un son
Le son pop/R&B des albums de Justin Timberlake et de Nelly Furtado avait quelque chose de frais car il mélangeait habilement un son assez brut avec des mélodes bien pop. Aujourd'hui, deux ans plus tard, reproduire ce son à l'identique pour la reine de la pop, Madonna, c'est franchement le signe flagrant de soit un manque d'inspiration, soit une arrogance extrême. Livrer la Madonne avec un son déjà entendu milles fois est osé... Ou alors c'est ce que l'on lui a demandé et là c'est un autre problème ;)

3/ Produire des copiers-collers internationaux de ses propres poulins
La fameuse affaire Matt Pokora ! Là, je comprends pas... Il faut pas être un peu stupide pour se dire que l'on va produire l'album d'un "petit blond d'un ancien boyz band qui fait du R&B"... Bon, là, il est français... Ca change tout ! C'est comme si Dr Dre annoncait qu'il allait produire l'album "d'un rapper blond venus des ghettos de Düsseldorf ou je ne sais d'où" ! Et par la même occasion on va lui refourger le même son qu'à tous les autres... Désolé, mais la crédibilité en prend un sacré coup !

4/ Sortir des albums solo
Le type sait manier la boîte à rythme mais pour ce qui est de rapper, c'est pas vraiment ça. Donc il fait appel à ses potes : Magoo sur les trois premiers albums et tout une ribambelle d'invités plus ou moins prestigieux sur le quatrième, lui se contentant de eh, oh et autres onomatopées bizarroïdes pour montrer qu'il est bien là ! Bref, opportunités commerciales ou comble de l'arrogance, les albums solo de Timbaland, s'ils se sont parfois pas mal vendus, sont toujours très très décevants artistiquement, voire carrément mauvais (Cf. Shock Value, le dernier en date!)

5/ Mélanger les genres
C'est louable de penser que des producteurs hip-hop peuvent produire des groupes de rock et inversement. Mais Timbaland n'est pas Rick Rubin, le seul producteur à avoir été capable de produire du hip-hop (LL Cool J, Run DMC...), du rock (Red Hot Chili Peppers, U2...) et de la country (Johnny Cash) avec la même intensité. Timbaland, lui, lorsqu'il produit le groupe de rock ONE REPUBLIC, c'est de la "vieille soupe" qu'il produit. Idem pour THE HIVES et FALL OUT BOY où là c'est une cacophonie sans nom qu'il nous livre.


Finalement, quelque part, Timbaland me rappelle un peu BABYFACE au milieu des années 90. Le chanteur/producteur est alors ultra-hype : ses ballades syrupeuses sont demandées par tous, des artistes "black" respectés (Stevie Wonder, Toni Braxton...) aux grosses stars internationales (Madonna la première... Tiens, bizarre !).
Et puis aujourd'hui, à force de répéter le même son à l'infini, de mélanger les genres, Babyface a quasi disparu de la scène musicale...

Damon vs Kimmel : la saga Part 3

Et non, ce n'est toujours pas fini !

Après Jimmy Kimmel qui tape sur les nerfs de Matt Damon. Après Matt Damon qui se tape la petite amie de Kimmel. Après Kimmel qui se tape le meilleur ami de Damon. Voici la troisième partie de cette saga digne de DALLAS !

Pour fêter le 1000e épisode de l'émission télé de Kimmel, Matt Damon a cette préféré faire dans le sobre pour renvoyer la balle (et c'est le cas de le dire!) à la dernière vacherie de Kimmel qui avait pris des proportions, disons... Hollywoodiennes !

Il a donc simplement acheté une page de Variety (dans sa forme quotidienne) !



La grande classe !

Le retour du poulet vengeur !

Après être devenu un véritable phénomène POP avec son album PLAY, Moby revient avec un album plus orienté dance et donc rappelant forçément le son des raves new-yorkaises des années 90 avec lequel il a débuté !

Et le premier single DISCO LIES (de son album "Last Night") est franchement le meilleur titre de pure dance que Moby ait sorti depuis son fameux GO de 1991 !

Quant au clip, il est à mourir de rire...



Et parce qu'il n'est jamais trop tard pour se faire un petit plaisir, BACK TO THE 90's avec le fameux GO (et son sample de TWIN PEAKS) !

La Préhistoire rime-t-elle avec Nanar ?

Lorsque l'on voit le dernier film de Roland "Independence Day" Emmerich, 10 000, on se demande vraiment si on a déjà vu un film "live" au cinéma traitant de la préhistoire sur le mode de la fiction qui ne soit pas un vrai nanar.

Car le nanar de Emmerich fait du ridicule son étendard : des acteurs très beaux mais très mauvais, des dialogues niais et involontairement drôles, des costumes bien kitshs, des effets spéciaux très moyens et une histoire qui s'enfonce dans l'hérésie historique... Dans le genre "cumulard", 10 000 fait très fort !

Mais en y réfléchissant un peu, est-ce que l'on se souvient avoir vu un jour un film sur la préhistoire qui n'ai pas été un nanar ?

LA GUERRE DU FEU (1981)
Le désormais classique LA GUERRE DU FEU frôle pendant 2 heures le ridicule sans jamais franchir la ligne... En jouant le réalisme à 100%, JJ Annaud, pourtant souvent enclin à franchir la ligne qui sépare le bon goût et le ridicule, réalise le SEUL film "live" sur la préhistoire un tant soit peu crédible !

L'HOMME DES CAVERNES (1981)
Bon là, on est dans la parodie ! Mais ça ne l'empêche pas de franchir allègrement la barrière du nanar ! Imaginez donc Ringo Starr (et oui le Beatles !), Barbara Bach (égérie de la série B des 70's !) et un tout jeune Dennis Quaid parlant en onomatopée ("Zog Zog" pour dire "Fuck") le tout dans un monde en carton pâte ! Et forcément comme tout bons hommes préhistoriques, ils ne pensent qu'au cul !

LE CLAN DE LA CAVERNE DES OURS (1984)
Dans les années 80, les films sur la préhistoire sont à la mode. Allez savoir pourquoi ? Ici, c'est un peu le film "hype" de la préhistoire. Dans ce film, les femmes préhistoriques sont blondes, ressemblent à Daryl Hannah et se font violer par des crocs-magnons en rute ! Et puis un autre croc-magnon se fait bouffer en gros plan par un ours pour sauver sa belle blonde ! Et puis, il est signé par le célèbre chef opérateur de Raging Bull.

LA FAMILLE PIERRAFEU (1994)
La version familiale du film préhistorique qui a toujours tendance à exploiter le côté primitif du mâle ! Ici point de barbus en rute et d'amazones nymphos, ce sont des hommes et des femmes préhistoriques "civilisés". Ce sont les pierrafeu quoi ! Ils ont des voitures en pierre, des parcs d'attraction, des dinosaures de compagnie... Umh, Trop drôles !

RRRrrr !!! (2004)
Et oui, les français aussi ont fait dans le film préhistorique. Sorte de version française de L'HOMME DES CAVERNES, le film n'a pas fait l'unanimité à sa sortie mais c'est clairement un film à revoir plusieurs fois pour en apprécier son humour nonsensique (actuellement très en vogue aux USA, d'ailleurs !) et régressif assez jubilatoire ! Mais pas sûr que dans une quinzaine d'années, on ne regarde pas cet ovni comme un nanar !

Made in 80's #5 : New Kids On The Block

Réjouissez-vous ! Les NEW KIDS ON THE BLOCK ont annoncé leur réunion, 14 ans après leur séparation officielle en 1994 ! Et c'est pour demain !

Pour tout pré-ado de la fin des années 80 (euh, c'est mon cas ;), ce nom résonne comme le messie de l'émotion et de la nostalgie PURE car, à cette époque, Jordan, Donny, Joey et Jonathan étaient la quintessence de la pop ado et le boys band sans qui les Backstreet Boys ou N'Sync n'existeraient pas. Et aujourd'hui, revoir les clips du groupe revient à se propulser dans une capsule temporelle pour replonger en ces fameuses années 88-89, époque bennie du come-back des perfecto, des T-shirts Batman ou des coupes au bol new-look !

Leur premier album éponyme, qui date de 1986, fut un bide monumental mais leur second HANGIN TOUGH amorça les choses en beauté en 1988, avec un son et surtout une image "moins lisse" (on reste quand même dans la pop bubblegum, faut pas exagérer !) : désormais, fini les pulls multicolores et les visages de bambins de classe moyenne, c'est en jeans troués, blousons de cuirs dans le metro qu'ils s'exposent. Ils ont vendu 16 millions de ce deuxième album dans le monde....




Mais rien à vois avec les 20 millions de copies écoulées de STEP BY STEP (1990) qui leur ouvre pleinement le marché international et notamment français ! A cette époque, le groupe est le plus GROS groupe du monde : des T-shirts aux oreillers en passant par les poupées, le dessin animé, les NEW KIDS sont partout !



Mais l'arrivée du grunge et du gangsta rap sur la scène musicale du milieu des années 90 et la maturation de la base de fans condamnèrent le groupe : leur quatrième et dernier album FACE THE MUSIC (1994) est un bide total. Pour rompre avec leur image proprette, ils se la jouent même gangster, provocants et misogynes mais c'est loin de marcher !

Si certains membres ont sortis depuis des albums solo, aucun d'entre eux n'a jamais retrouvé le succès du groupe. Il y a également Donny Walhberg qui a une "petite" carrière d'acteur : petit rôle dans SIXIEME SENS, rôle principal de SAW, les séries BOOMTOWN et BAND OF BROTHERS... Quant à Joey McIntyre, on l'a vu dans une saison de BOSTON PUBLIC et cette année dans l'émission DANCING WITH THE STARS qui faisait danser les célébrités has-been !

Tremblez Justin Timberlake et consort, les NEW KIDS ON THE BLOCK sont de retour !!!
Site officiel du groupe