Music Videos : The Work of Rik Cordero

Dans les années 90, le réalisateur Hype Williams a révolutionné la façon dont les clips de hip-hop étaient tournés, ajoutant cette fameuse caméra fixe dans un tunnel de couleurs flashy et cette image saturée de couleurs. Aujourd'hui, des artistes comme Notorious BIG, Puff Daddy ou Busta Rhymes peuvent lui dire merci.

Désormais, la nouvelle révolution du clip de rap se nomme Rik Cordero. Encore très peu exposé à l'oeil du grand public (ses vidéos sont encore rares sur MTV !), ce jeune metteur en scène est en train de changer l'image du rap et notamment de lui enlever son côté le plus énervant, le bling bling.

Avec ses images tournées en numérique haute définition et ses mises en scène "à l'épaule", il redonne au rap son aspect "brut" de décoffrage, tout en lui ajoutant un certain esprit 2.0 (image numérique oblige!).

Mais, le mieux c'est de voir directement de quoi il est capable...

Le clip 75 Bars de The Roots pourrait bien être sa porte d'entrée sur MTV... Attention Chef d'oeuvre !


On avait pas vu un clip aussi sobre de Snoop Dogg (Neva Have To Worry) depuis quoi ? Bah depuis jamais ;) C'en est presque émouvant !

Comment faire un clip de rap sans moyens techniques mais à la fois ultra émouvant et brutal... C'est Crack Head de Big Lou et c'est magnifique.


Et même lorsqu'il s'empare de thèmes gangsta (Remy Ma Weatherman), c'est brut, sans concessions et ultra GHETTO !

Will Arnett : l'humour classé X

Révélé par le rôle de magicien loser G.O.B dans la série ARRESTED DEVELOPMENT, l'acteur Will Arnett s'est encore peu illustré au cinéma (LES ROIS DU PATIN l'année dernière notamment) mais il fait preuve ses derniers mois d'un buzz extraordinaire. S'il n'a rien d'un "comique" à la base, c'est pourtant dans ce registre que sa voix grave de pervers sexuel, son physique de "grande asperge" et son visage d'adonis siliconé fait des merveilles dans la nouvelle comédie américaine (il était au côté de Andy Samberg dans HOT ROD et de Will Ferrell dans LES ROIS DU PATIN et SEMI-PRO...)

Et si l'homme fait tant parler de lui, c'est qu'il est capable d'aller très très loin. Déjà il jouait le frère de sa femme dans le vie (l'actrice Amy Poehler, une des stars du SNL) dans l'hilarant LES ROIS DU PATIN (sic) !! Désormais, dans ce sketch de l'émission MTV "Human Giant", il interprète son propre rôle dans une orgie de sexe avec les soeurs Olsen - ou du moins ce qu'il croit être les soeurs Olsen.

Attention, Humour Trash et classé X !!!!! Mais c'est tellement drôle !!!



A coup sûr, des expressions de ce sketch vont rester !! Umh, I'm gonna impregnant your mouth !! I'm gonna babysit your vagina !!!

Glenn Close : la reine des Garces !

On ne la voit quasiment plus au cinéma. Le dernier film avec elle qui soit sorti sur les écrans français est ET L'HOMME CREA LA FEMME en 2004. Et avant cela, ça faisait trois ans qu'elle n'avait pas tourné. Pourtant, Glenn Close parvient encore, à 61 ans, à créer l'évènement. Mais cette fois, pas avec un film mais avec une série TV.

Dans DAMAGES, elle est une avocate vicieuse, glaciale et manipulatrice. Trois adjectifs qui résument une carrière, tout de même émaillée de 5 nominations aux Oscars (pas un seul remporté !).

Retour sur les meilleurs rôles d'une actrice qui a aidé à définir le mot GARCE au cinéma !

LIAISON FATALE (1987)
Sans celui là, peut-être que Glenn Close serait rester une actrice "comme une autre". Mais dans la peau de Alex Forrest, la maîtresse psychotique "tueuse de lapin", elle a découragé des générations d'hommes de tromper leur femme. Sexy et folle, deux éléments essentiels de la parfaite garce.

LES LIAISONS DANGEREUSES (1988)
Dans la peau de la Marquise de Merteuil, elle convint son ex-amant Valmont de séduire la toute jeune Cécile de Volanges pour empêcher le mariage de cette dernière avec un autre de ses ex-amants. Manipulatrice, perverse, sexy, elle est l'intriguante parfaite, la première des "femmes fatales", la garce de toutes les garces. Le modèle ultime !

LES 101 DALMATIENS (1996)
Dans la peau de la célèbre Cruella D'enfer, elle est extravagante et sans pitié, prête à tuer d'adorables chiots dalmatiens pour se confectionner des manteaux de leur fourrure. Difficile de faire pire !

DAMAGES (2007)
Dans le rôle de Patty Hewes, elle est une avocate prête à tout pour condamner ses adversaires. Excellant dans l'art de la manipulation, elle contrôle tout et tout le monde, de ses collaborateurs à sa famille. Froide ou amicale, perverse ou sensible, elle maîtrise tous les registres pour arriver à son but.

La nouvelle star ?

Probablement le clip le plus barré de l'année mais surtout la nouvelle plus grande star de la pop mondiale ! Originaire de Brooklyn (décidemment !), Santogold décrit sa musique comme cela : "Reggae des années 70, punks des années 80, hip hop des années 90" et son premier single L.E.S ARTISTES (d'un album à sortir au printemps) est juste la meilleure chanson que j'ai entendu ces derniers temps.

Attention ! Tube en puissance !



My Space de Santogold

La Playlist Infinie #11 : Clare & The Reasons

Découvert seulement hier par le plus grand des hasards (pérégrinations sur Internet en fait!), il fallait absolument que je m'empresse de poster quelque chose sur le groupe CLARE & THE REASONS. C'est tellement rare d'écouter un disque pour la première fois et d'adorer dès la première fois.

Mélancolique et tendre, la musique de ce groupe originaire de Brooklyn à New York (qui s'est rencontré sur les bancs de la fac de musique de Berklee) est ainsi une savant mélange de classique, de pop, de folk et de jazz, pour un résultat des plus ENVOUTANT.

Un peu guimauve et légèrement surrannée mais toujours d'une extrême sophistication et d'une maturité assez rare pour un premier album (The Movie sorti en novembre 2007), leur musique est un petit bonbon qui s'avale rapidement mais distillant son parfum et son acidité dans la bouche pendant très longtemps.

En gros, je pense que les fans de Katie Melua vont adorer... (Et je crois savoir qu'il y en a qui lisent ce blog ;)





MySpace de Clare & The Reasons

Enfants Stars : l'autre voie...

Lorsque l'on parle d'enfants stars, on pense à Gary Coleman d'Arnold & Willy, à Britney Spears, à Lindsay Lohan, à Michael Jackson, à Macaulay Culkin... Bref à tous les déglingués de la Terre, à tous ceux qui ont terminés ruinés, drogués ou fous etc.

Mais une autre voie est possible... Quelques exemples de ceux qui ont préférés les études, la sagesse et les grands rôles aux cures de désintox, aux clubs et aux séries B toutes pourries.

ELIJAH WOOD
Il a débuté à 8 ans dans des films hollywoodiens familiaux comme FOREVER YOUNG, FLIPPER, HUCKLEBRRY FINN... LE SEIGNEUR DES ANNEAUX a changé sa vie et Hollywood lui a offert des ponts d'or... Le critique US Roger Ebert a même dit de lui qu'il était le jeune acteur de son âge le plus talentueux de l'histoire d'Hollywood. Mais non, il préfère monter son label de musique indé et tourner en Europe (HOOLIGANS, CRIMES A OXFORD, TOUT EST ILLUMINE...)

NATALIE PORTMAN
Elle a débuté dans LEON à 13 ans. Elle était la jeune actrice la plus en vue d'Hollywood après avoir été choisie par G. Lucas pour sa nouvelle trilogie STAR WARS. Elle a préféré mettre tout ça entre parenthèse pour entrer à Harvard. Et en gros, sa filmographie est un quasi sans faute.

JAMIE BELL
Il a débuté dans BILLY ELLIOT à 13 ans. Phénomène mondial. On croit que ces débuts extraordinaires et précoces condamneraient le jeune Bell. Raté. Il tourne dans des films indés (L'AUTRE RIVE), dans des blockbusters hollywoodiens (KING KONG, JUMPER) avec toujours la même intensité. Et on l'attend avec impatience dans MISTER FOE !

JOSEPH GORDON LEVITT
Il a débuté à 7 ans dans des séries TV (Roseanne, Le Mystère de Collinwood, 3e Planète après le soleil). Celui qui nous fait penser à un jeune Keanu Reeves aurait pu largement finir comme River Phoenix... Mais non, il tourne des films indés exigeants (MYSTERIOUS SKIN, BRICK, HAVOC, THE LOOKOUT...) dans lequel son charisme naturel explose et préfère rester en dehors de tout le grand cirque médiatique. Et il parle un français quasi parfait !

CHRISTINA RICCI
Elle a débuté à 10 ans dans des films hollywoodiens familiaux comme LA FAMILLE ADDAMS, CASPER....). Mais dès l'adolescence atteinte, elle se met à tourner dans des drames indés, provocants et exigeants comme ICE STORM, BUFFALO 66, SEXE ET AUTRE COMPLICATION.... Elle avoue elle-même préférer rester chez elle regarder des DVD plutôt que d'aller sur les tapis-rouges des avants-premières.


Comme quoi l'intelligence et la reflexion n'ont pas encore complètement disparus d'Hollywood !

Chacun est libre de mettre de l'écran solaire...

Ce matin, j'ai eu envie d'écouter cette chanson qui, lorsqu'elle est sortie en 1999, m'a fait l'effet d'un choc. Cette chanson, à chaque fois que je ne vais pas bien, qu'il y a un truc qui cloche dans ma vie, je l'écoute et ça va beaucoup mieux. Finalement, les conseils dispensés sont assez banals. Mais, je ne sais pas, c'est peut-être la musique, le ton, ou même justement cette banalité qui fait que l'on s'y reconnaît tous à une moment ou un autre... Et ça fonctionne...



Pour info, cette chanson (n°1 en Angleterre en 1999) est à créditer au réalisateur Baz Luhrmann (MOULIN ROUGE, ROMEO+JULIETTE...) qui est à l'origine du projet et a supervisé l'ensemble. Mais le texte est celui de l'essayiste Mary Schmich (qui a publié ce texte en 97 dans le Chicago Tribune). Quant à la voix, c'est celle d'un acteur engagé pour l'occasion !

Made in 80's #4 : La danse de l'homme qui court...

Si comme moi vous étiez jeune ado à la fin des années 80-début des années 90, vous avez forçément fait l'homme qui court dans une "surprise party" débridée. On passait "U Can't Touch This" de MC Hammer, "Ice Ice Baby" de Vanilla Ice ou "Ring Ring Ring" de De La Soul, et c'était parti !

Souvent on attribue à MC Hammer la paternité de cette danse dont la durée de vie aura été courte mais forçément mémorable ! Et oui je vous rassure la tektonic, ça fera pareil !

Mais si cette danse avait été inventée en 1989 dans un pub des alentours de Cardiff ? Ca aurait ressemblé à ça... Attention les yeux, c'est juste FABULEUX !



Pour info, ce clip extraordinaire est à attribuer au groupe Utah Saints avec la version 2008 de leur tube de 1992, "Something Good" !

Entourage : Hollywood Branleur !

Avec la montée en puissance du ciné indé (ces trois dernières années, les trois oscars du meilleur acteurs l'ont été pour des films indé !), on aurait pu se dire que la nouvelle génération d'acteurs ne ressemble vraiment plus à ses aînés, yuppie des 80's. On se dit qu'elle est plus accroc au bon jeu et aux grands rôles qu'au sexe et à la coke. On se dit que "les Matt Dillon qui se tapent une groupie par jour sur le tournage de OUTSIDERS" (NDLR : anecdote véridique !) ont été remplacés par des acteurs formés au théâtre et à la dure. On se dit qu'Hollywood en a fini avec les petits branleurs qui se prennent pour des stars parce qu'ils ont tourné "dans le dernier film de Meryl Streep".

Et puis débarque à la télé la série ENTOURAGE ! On y découvre un jeune acteur prêt à devenir une star mondiale. Le problème : il n'en branle pas une, ne lit aucun script, couche avec tout ce qui bouge, fume la marijane à longueur de journée et est entouré d'une sacrée bande d'attardés (des attardés franchement drôles mais pas super débrouillards).

C'est ça la vie à Hollywood quand on est une jeune star montante ? Produite par Mark Wahlberg, ENTOURAGE est censé être justement basé sur ses premières années à Hollywood . Et bein le salaud, il s'est bien éclaté ! Passer sa journée à jouer aux jeux vidéos, à se taper les plus belles filles de Los Angeles, à errer dans des soirées chez Jessica Alba et à se vanner entre potes autour d'un bon petit déjeuner... Le rêve de tout mâle hétéro qui se respecte !

Bon, de temps en temps, il faut se coltiner un agent surexcité et un peu trop accroc à la coke et aux blockusters bidons... Mais qu'est ce que vous voulez ? Le rêve a un prix ! Et là c'est pas très cher payé...

Si c'est ça la vie d'un acteur qui n'a fait que deux films bidons à Hollywood, bah qu'est ce qui nous retient ! Ah si j'oubliais, il faut une belle gueule... DOMMAGE !