Il y a des personnages comme ça. Des héros inoubiables qui marquent la culture populaire mondiale. Rocky en fait partie. Rocky, c'est le boxeur au regard de cocker, le héros au grand coeur et aux poings d'acier, l'"american dream" conquis à force d'acharnement, de dignité et d'humanité.
ROCKY était un vrai symbole du monde contemporain. Mais à force de films kitchs, patriotiques et bidon, le personnage faisait plus rire que rêver, à l'image d'un Sylvester Stallone perdu dans des émissions de télé réalité, des nanars et une image de vieux has-been bodybuildé. Et après un ROCKY V catastrophique (sans parler du III et du IV), ROCKY BALBOA pouvait laisser craindre le pire : Talia Shire (Adrienne) partie, Stallone lui-même au scénario et à la réalisation...
Sauf que Stallone est un gars très intelligent (et oui !) et surtout un immense acteur qui n'a finalement jamais été pris au sérieux à cause de ses films d'action décérébrés des années 80 et 90. Il ne suffit que de (re)voir COPLAND et sa magnifique interprétation de flic loser et pathétique.
En retrouvant ce personnage renfermé, taciturne et triste dans ROCKY BALBOA, il fait donc entrer son personnage culte dans le mythe absolu. ROCY BALBOA n'a en effet rien à voir avec le film sportif auquel on s'attend. ROCKY BALBOA est une drame crepusculaire, le dernier round d'une saga commencée il y a 30 ans avec un spectaculaire et extraordinaire ROCKY. Stallone replonge donc dans les bas-fonds de Philly pour une quête de lui-même, entre désillusion, nostalgie et rédemption.
Le combat final n'est en effet qu'un pretexte (il ne dure d'ailleurs que quelques minutes), un passage obligé permettant d'amener une scène finale d'anthologie, d'une bouleversante intensité et surtout d'une humilité et d'une dignité incroyable de la part d'un acteur/réalisateur qui a tout vu et qui aurait pu se laisser avoir par son égo.
S'il joue beaucoup sur la nostalgie (ce qui laissera peut-être les plus jeunes sur le carreau !), ROCKY BALBOA est un film profondément humaniste, parfois drôle et souvent émouvant et surtout très loin du ridicule auquel on aurait pu s'attendre, qui fera date dans la carrière de son auteur. UNE REUSSITE TOTALE !!
ROCKY était un vrai symbole du monde contemporain. Mais à force de films kitchs, patriotiques et bidon, le personnage faisait plus rire que rêver, à l'image d'un Sylvester Stallone perdu dans des émissions de télé réalité, des nanars et une image de vieux has-been bodybuildé. Et après un ROCKY V catastrophique (sans parler du III et du IV), ROCKY BALBOA pouvait laisser craindre le pire : Talia Shire (Adrienne) partie, Stallone lui-même au scénario et à la réalisation...
Sauf que Stallone est un gars très intelligent (et oui !) et surtout un immense acteur qui n'a finalement jamais été pris au sérieux à cause de ses films d'action décérébrés des années 80 et 90. Il ne suffit que de (re)voir COPLAND et sa magnifique interprétation de flic loser et pathétique.
En retrouvant ce personnage renfermé, taciturne et triste dans ROCKY BALBOA, il fait donc entrer son personnage culte dans le mythe absolu. ROCY BALBOA n'a en effet rien à voir avec le film sportif auquel on s'attend. ROCKY BALBOA est une drame crepusculaire, le dernier round d'une saga commencée il y a 30 ans avec un spectaculaire et extraordinaire ROCKY. Stallone replonge donc dans les bas-fonds de Philly pour une quête de lui-même, entre désillusion, nostalgie et rédemption.
Le combat final n'est en effet qu'un pretexte (il ne dure d'ailleurs que quelques minutes), un passage obligé permettant d'amener une scène finale d'anthologie, d'une bouleversante intensité et surtout d'une humilité et d'une dignité incroyable de la part d'un acteur/réalisateur qui a tout vu et qui aurait pu se laisser avoir par son égo.
S'il joue beaucoup sur la nostalgie (ce qui laissera peut-être les plus jeunes sur le carreau !), ROCKY BALBOA est un film profondément humaniste, parfois drôle et souvent émouvant et surtout très loin du ridicule auquel on aurait pu s'attendre, qui fera date dans la carrière de son auteur. UNE REUSSITE TOTALE !!
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