Aujourd'hui, difficile de se passer de son ordinateur. Mais attention à ce qu'il ne prenne pas le pouvoir ! Lorsque votre ordinateur prend vie et commence à se rebeller, toutes vos îcones (même photoshop et AIM) risquent de ne pouvoir rien faire contre le pouvoir destructeur de ce virus malfaisant !!
31 janvier 2007
30 janvier 2007
La Playlist Infinie #3 : MIKA
Il y a des chansons comme ça qui accrochent tout de suite, des chansons aux mélodies si vivantes et magiques qu'elles vous rentrent dans la tête à la vitesse d'un missile scud. C'est de cette matière dont sont faits les "tubes" qui hantent les charts mondiaux.
Mais ce qui est plus rare, ce sont les albums qui vous font cet effet. Lorsque 10 chansons vous rentrent dans la tête dès la première écoute, cela relève du miracle et, soyons clair, du génie absolu. Le premier album de Mika, musicien new-yorkais d'origine libanaise, est de ce calibre : entre dance, pop, disco, "Life In Cartoon Motion" est léger, candide, dévergondé et s'avale comme une sucrerie douce. Ce n'est juste pas le palet que l'on satisfait mais les oreilles.
Rappelant souvent les Scissor Sisters (surtout leur deuxième album), l'album de Mika se laisse déguster à la fois lors des longues soirées d'hiver, dans la rue le balladeur dans la poche, ou dans la chaleur moite d'une soirée débridée.
Découvrez Mika avec son clip qui déménage, "Grace Kelly" :
Mais ce qui est plus rare, ce sont les albums qui vous font cet effet. Lorsque 10 chansons vous rentrent dans la tête dès la première écoute, cela relève du miracle et, soyons clair, du génie absolu. Le premier album de Mika, musicien new-yorkais d'origine libanaise, est de ce calibre : entre dance, pop, disco, "Life In Cartoon Motion" est léger, candide, dévergondé et s'avale comme une sucrerie douce. Ce n'est juste pas le palet que l'on satisfait mais les oreilles.
Rappelant souvent les Scissor Sisters (surtout leur deuxième album), l'album de Mika se laisse déguster à la fois lors des longues soirées d'hiver, dans la rue le balladeur dans la poche, ou dans la chaleur moite d'une soirée débridée.
Découvrez Mika avec son clip qui déménage, "Grace Kelly" :
29 janvier 2007
Tout STAR WARS en bande-annonces originales !
Episode I : La Menace Fantôme
Episode II : L'Attaque des Clones
Episode III : La Revanche des Sith
Episode IV : La Guerre des Etoiles
Episode V : L'Empire Contre Attaque
Episode VI : Le Retour du Jedi
Episode II : L'Attaque des Clones
Episode III : La Revanche des Sith
Episode IV : La Guerre des Etoiles
Episode V : L'Empire Contre Attaque
Episode VI : Le Retour du Jedi
22 janvier 2007
Pour les vrais hommes, les VRAIS....
Les vrais hommes avaient leur bière, leur football, leur canapé, leur pizza, leur magazine. Désormais, les vrais hommes ont... LEUR PAPIER TOILETTE ! Avec le papier toilette "Sandy", les vrais hommes vont vraiment pouvoir se nettoyer en profondeur... Et ça va faire mal, très très mal !!!!!!
17 janvier 2007
Apprenez à danser comme James Brown !
Regardez le roi de la funk expliquer les danses qu'il a inventé ! Du robot au boogaloo en passant par le funky chicken !
12 janvier 2007
ROCKY BALBOA : les adieux d'un Héros et le début d'un Mythe
Il y a des personnages comme ça. Des héros inoubiables qui marquent la culture populaire mondiale. Rocky en fait partie. Rocky, c'est le boxeur au regard de cocker, le héros au grand coeur et aux poings d'acier, l'"american dream" conquis à force d'acharnement, de dignité et d'humanité.
ROCKY était un vrai symbole du monde contemporain. Mais à force de films kitchs, patriotiques et bidon, le personnage faisait plus rire que rêver, à l'image d'un Sylvester Stallone perdu dans des émissions de télé réalité, des nanars et une image de vieux has-been bodybuildé. Et après un ROCKY V catastrophique (sans parler du III et du IV), ROCKY BALBOA pouvait laisser craindre le pire : Talia Shire (Adrienne) partie, Stallone lui-même au scénario et à la réalisation...
Sauf que Stallone est un gars très intelligent (et oui !) et surtout un immense acteur qui n'a finalement jamais été pris au sérieux à cause de ses films d'action décérébrés des années 80 et 90. Il ne suffit que de (re)voir COPLAND et sa magnifique interprétation de flic loser et pathétique.
En retrouvant ce personnage renfermé, taciturne et triste dans ROCKY BALBOA, il fait donc entrer son personnage culte dans le mythe absolu. ROCY BALBOA n'a en effet rien à voir avec le film sportif auquel on s'attend. ROCKY BALBOA est une drame crepusculaire, le dernier round d'une saga commencée il y a 30 ans avec un spectaculaire et extraordinaire ROCKY. Stallone replonge donc dans les bas-fonds de Philly pour une quête de lui-même, entre désillusion, nostalgie et rédemption.
Le combat final n'est en effet qu'un pretexte (il ne dure d'ailleurs que quelques minutes), un passage obligé permettant d'amener une scène finale d'anthologie, d'une bouleversante intensité et surtout d'une humilité et d'une dignité incroyable de la part d'un acteur/réalisateur qui a tout vu et qui aurait pu se laisser avoir par son égo.
S'il joue beaucoup sur la nostalgie (ce qui laissera peut-être les plus jeunes sur le carreau !), ROCKY BALBOA est un film profondément humaniste, parfois drôle et souvent émouvant et surtout très loin du ridicule auquel on aurait pu s'attendre, qui fera date dans la carrière de son auteur. UNE REUSSITE TOTALE !!
ROCKY était un vrai symbole du monde contemporain. Mais à force de films kitchs, patriotiques et bidon, le personnage faisait plus rire que rêver, à l'image d'un Sylvester Stallone perdu dans des émissions de télé réalité, des nanars et une image de vieux has-been bodybuildé. Et après un ROCKY V catastrophique (sans parler du III et du IV), ROCKY BALBOA pouvait laisser craindre le pire : Talia Shire (Adrienne) partie, Stallone lui-même au scénario et à la réalisation...
Sauf que Stallone est un gars très intelligent (et oui !) et surtout un immense acteur qui n'a finalement jamais été pris au sérieux à cause de ses films d'action décérébrés des années 80 et 90. Il ne suffit que de (re)voir COPLAND et sa magnifique interprétation de flic loser et pathétique.
En retrouvant ce personnage renfermé, taciturne et triste dans ROCKY BALBOA, il fait donc entrer son personnage culte dans le mythe absolu. ROCY BALBOA n'a en effet rien à voir avec le film sportif auquel on s'attend. ROCKY BALBOA est une drame crepusculaire, le dernier round d'une saga commencée il y a 30 ans avec un spectaculaire et extraordinaire ROCKY. Stallone replonge donc dans les bas-fonds de Philly pour une quête de lui-même, entre désillusion, nostalgie et rédemption.
Le combat final n'est en effet qu'un pretexte (il ne dure d'ailleurs que quelques minutes), un passage obligé permettant d'amener une scène finale d'anthologie, d'une bouleversante intensité et surtout d'une humilité et d'une dignité incroyable de la part d'un acteur/réalisateur qui a tout vu et qui aurait pu se laisser avoir par son égo.
S'il joue beaucoup sur la nostalgie (ce qui laissera peut-être les plus jeunes sur le carreau !), ROCKY BALBOA est un film profondément humaniste, parfois drôle et souvent émouvant et surtout très loin du ridicule auquel on aurait pu s'attendre, qui fera date dans la carrière de son auteur. UNE REUSSITE TOTALE !!
05 janvier 2007
Matt Damon se prend pour Matthew McConaughey !
Quand le plus boy-scout de tous les acteurs se prend pour le plus texan de tous les acteurs, cela donne à peu près cela...
HILARANT !!
HILARANT !!
04 janvier 2007
La Playlist Infinie #2 : Amy Winehouse
Sa voix ressemble à celle de Nina Simone, grave et nasillarde. Ses paroles sont hargneuses, féministes et, comment dire... "couillues". Sa musique est un mix entre la soul légère et sucrée des Supremes et celle plus militante et dure des 70's. Ses mélodies sont carrément entêtantes.
C'est Amy Winehouse. Cette chanteuse londonienne a ainsi su créer avec son deuxième album, "Back To Black", une soul qui fait dans "la vieille école" tout en renouvellant méchamment le genre. Dans un paysage musical dirigé par un R&B sucré, facilement assimilable et vite oublié, Amy Winehouse apporte son élégance et sa classe à un genre musical moribond. Dégagé les Beyonce, Rihanna et autres clones sans saveurs. Faites place à cette anglaise qui sait ce qu'elle fait et au bon vrai sex-appeal qui tâche (Cf. le clip ci-dessous de "You Know I'm Good") parce que le bon gros tatouage sur les bras et les nuisettes, ça le fait !!!
Franchement, on avait pas vu ça depuis le premier album de Maxwell qui date quand même de 10 ans.
Voici les trois clips des trois premiers singles de ce deuxième album qui cartonne en ce moment en Angleterre.
Amy Winehouse - "Rehab"
Amy Winehouse - "You know I'm Good"
Amy Winehouse - "Back To Black"
C'est Amy Winehouse. Cette chanteuse londonienne a ainsi su créer avec son deuxième album, "Back To Black", une soul qui fait dans "la vieille école" tout en renouvellant méchamment le genre. Dans un paysage musical dirigé par un R&B sucré, facilement assimilable et vite oublié, Amy Winehouse apporte son élégance et sa classe à un genre musical moribond. Dégagé les Beyonce, Rihanna et autres clones sans saveurs. Faites place à cette anglaise qui sait ce qu'elle fait et au bon vrai sex-appeal qui tâche (Cf. le clip ci-dessous de "You Know I'm Good") parce que le bon gros tatouage sur les bras et les nuisettes, ça le fait !!!
Franchement, on avait pas vu ça depuis le premier album de Maxwell qui date quand même de 10 ans.
Voici les trois clips des trois premiers singles de ce deuxième album qui cartonne en ce moment en Angleterre.
Amy Winehouse - "Rehab"
Amy Winehouse - "You know I'm Good"
Amy Winehouse - "Back To Black"
03 janvier 2007
Made in 80's #1 : les films AMBLIN
Qu'on me traite de nostalgique ! Qu'on me traite de trentenaire (ou presque) en mal de sensations enfantines ! Les films qui vous font rêver dans votre enfance restent toujours les meilleurs films du monde - même si le temps leur a parfois fait prendre quelques rides ! L'objectivité n'a pas sa place au royaume magique de la nostalgie cinématographique !
L'exemple le plus emblèmatique pour un petit jeune de 28 ans comme moi et pour beaucoup d'autres (j'en suis sûr) de mon âge, ce sont les films AMBLIN ! Les films quoi ? AMBLIN est le premier court métrage de Steven Spielberg datant de 1968 qui permit au réalisateur de signer avec le studio Universal et de faire ensuite la carrière qu'on lui connaît ! C'est depuis le début des années 80 la société de production de sieur Spielberg qui connut son apogée créatrice en plein dans les années 80 juste après le succès de E.T. en 1982. Outre les propres films du réalisateur, la société produisit donc des films dans les années 80 qui restent encore aujourd'hui des MODELES de films de divertissement pour toute la famille, des films qui mêle la comédie, l'action, le fantastique.
Ces films restent encore aujourd'hui des films inégalés car ils parvenaient à plaire à la fois aux enfants (même petits), aux ados et aux adultes grâce à des concepts extraordinaires faisant la part belle à l'aventure et aux rêves ! Bien-pensants mais pas guimauves, enfantins mais pas stupides, ils n'étaient pas encore pollués par le politiquement correct et "le ciblage à tout prix" (pratique marketing qui veut que les films ne soient destinés qu'aux ados, qu'aux enfants etc.) et n'avaient pas peur de montrer des scènes un peu effrayantes ou légèrement traumatisantes : alors que les parents et les ados pouvaient s'éclater avec les multiples références à la culture pop qui infestaient ces films, les enfants pouvaient se régaler des petites créatures, petits robots ou autres mondes merveilleux qui les peuplaient.
Alors que le cinéma pour enfants et ados est aujourd'hui infesté d'effets spéciaux numériques qui ont tendance à largement prendre le pas sur l'histoire, les situations et les personnages, les films AMBLIN privilégiaient largement la proximité avec le spectateur, situant souvent l'action dans des petites villes de l'Amérique éternelle et créant des personnages simples et bien écrits assez rarement interprétés par des stars (ils le sont souvent devenus après !). Et si les effets spéciaux étaient bien présents, ils n'empiétaient jamais sur l'histoire et les personnages : ils étaient au service des situations et non l'inverse (ce qui caractérise le cinéma moderne toujours dans la surrenchère !)
Bref, les films AMBLIN relèvent bien d'une espèce en voie de disparition. Parfois, des films arrivent à renouer avec l'esprit, à l'image d'un film comme ELFE (2003) avec Will Ferrell, ZATHURA (2005) ou LA NUIT AU MUSEE (2006) avec Ben Stiller, mais le résultat est la plupart du temps inférieur au modèle.
GREMLINS (1984)
Concept : une petite créature mimi donne naissance à des créatures horribles, turbulentes et dangereuse si on la fait manger après minuit, si on la mouille et meurt si on l'expose à la lumière.
Résultat : le parfait mix entre le cinéma de monstres horrifique et le film familial. Une génération d'enfants s'en souvient encore. Certes, cela fait un peu peur pour les plus jeunes mais c'est surtout très drôle, bourré de références à la "pop culture", politiquement incorrect et trop mimi avec le fameux Gizmo !
LES GOONIES (1985)
Concept : une bande d'ados pré-pubères partent à la recherche d'un trésor de pirates mais des malfrats sont à leurs trousses.
Résultat : le terme est peut-être galvaudé mais "culte" est bien le terme idéal pour parler des Goonies. Impossible de passer à côté de ce pur produit des années 80, drôle , fin, super bien écrit. Les aventures de Data, Mickey, Choco, Bagou et l'inoubliable Cinoque face à la bande des Fratelli. Du fun, du fun, du fun et encore du fun ! Qu'on 7, 17, 47 ou 77 ans, c'est jubilatoire d'un bout à l'autre.
RETOUR VERS LE FUTUR (1985)
Concept : un ado de 1985 se retrouve envoyé en 1955 grâce à une machine à remonter le temps inventé par un savant déjanté.
Résultat : Là, on est dans le très très lourd. Un concept vieux comme le monde qui relève du fantasme absolu pour n'importe qui ! Faire des allers-retours dans les années 50 et dans le futur avec un voiture qui a trop la classe ! Faire du skate-board sans roulettes ! etc. etc. Michael J. Fox a trop le "style" et donne franchement envie de revenir dans un bon vieux 1985 !
LE SECRET DE LA PYRAMIDE (1985)
Concept : la jeunesse de Sherlock Holmes déjà fin limier et détective redoutable.
Résultat : Film pionnier dans les effets spéciaux numériques. Scénaristiquement, c'est plus faible que les précédents mais la force du concept prend le pas pour un film d'aventures qui sait être sombre et désanchanté sur la fin, ce qui est plutôt inhabituel dans un film qui reste avant tout familial.
BIGFOOT ET LES HENDERSON (1987)
Concept : une famille se retrouve avec un Big Foot gentil mais encombrant sur le dos.
Résultat : Là, on est dans la grosse comédie familiale qui tâche. Le scénario est faible et simpliste mais notre cher Bigfoot nommé Harry a une bonne grosse tête de demeuré et ça, franchement, ça vaut tout l'or du monde. C'est pas fin mais super drôle si on aime l'humour premier degré qui va droit au but.
L'AVENTURE INTERIEURE (1987)
Concept : un homme comme tout le monde se fait injecter une petite navette microscopique avec un homme à l'intérieur, censée explorer le corps humain.
Résultat : entre thriller SF et comédie burlesque, "L'aventure..." est du divertissement super efficace et encore une fois une prouesse technologique portée par des acteurs au top de leur forme (Dennis Quaid, Meg Ryan et Martin Short).
MIRACLE SUR LA 8ème RUE (1987)
Concept : les habitants d'un immeuble délabré de NYC sont les témoins de la venue sur Terre de petits robots extra-terrestres qui vont les aider à conserver leur immeuble face à des promoteurs immobiliers sans scrupules.
Résultat : Une bonne dose de Frank Capra mélangée à E.T. Comédie humaniste à l'ancienne avec un thème de SF, "Miracle..." est un film qui fait du bien au coeur, à la fois tendre et touchant, drôle et émouvant.
QUI VEUT LA PEAU DE ROGER RABBIT (1988)
Concept : dans un monde où héros de dessins-animés et humains cohabitent paisiblement, Roger Rabbit, un lapin maladroit, est accusé du meurtre d'un humain.
Résultat : Le pari technique de mêler animation et image réélle était déjà osé. En faire un film drôle, fin, intelligent et 100% fun relève du miracle. Hommage au vieil Hollywood des 50's et aux personnages de dessins-animés "à l'ancienne", "Roger Rabbit" est magique et époustouflant !
L'exemple le plus emblèmatique pour un petit jeune de 28 ans comme moi et pour beaucoup d'autres (j'en suis sûr) de mon âge, ce sont les films AMBLIN ! Les films quoi ? AMBLIN est le premier court métrage de Steven Spielberg datant de 1968 qui permit au réalisateur de signer avec le studio Universal et de faire ensuite la carrière qu'on lui connaît ! C'est depuis le début des années 80 la société de production de sieur Spielberg qui connut son apogée créatrice en plein dans les années 80 juste après le succès de E.T. en 1982. Outre les propres films du réalisateur, la société produisit donc des films dans les années 80 qui restent encore aujourd'hui des MODELES de films de divertissement pour toute la famille, des films qui mêle la comédie, l'action, le fantastique.
Ces films restent encore aujourd'hui des films inégalés car ils parvenaient à plaire à la fois aux enfants (même petits), aux ados et aux adultes grâce à des concepts extraordinaires faisant la part belle à l'aventure et aux rêves ! Bien-pensants mais pas guimauves, enfantins mais pas stupides, ils n'étaient pas encore pollués par le politiquement correct et "le ciblage à tout prix" (pratique marketing qui veut que les films ne soient destinés qu'aux ados, qu'aux enfants etc.) et n'avaient pas peur de montrer des scènes un peu effrayantes ou légèrement traumatisantes : alors que les parents et les ados pouvaient s'éclater avec les multiples références à la culture pop qui infestaient ces films, les enfants pouvaient se régaler des petites créatures, petits robots ou autres mondes merveilleux qui les peuplaient.
Alors que le cinéma pour enfants et ados est aujourd'hui infesté d'effets spéciaux numériques qui ont tendance à largement prendre le pas sur l'histoire, les situations et les personnages, les films AMBLIN privilégiaient largement la proximité avec le spectateur, situant souvent l'action dans des petites villes de l'Amérique éternelle et créant des personnages simples et bien écrits assez rarement interprétés par des stars (ils le sont souvent devenus après !). Et si les effets spéciaux étaient bien présents, ils n'empiétaient jamais sur l'histoire et les personnages : ils étaient au service des situations et non l'inverse (ce qui caractérise le cinéma moderne toujours dans la surrenchère !)
Bref, les films AMBLIN relèvent bien d'une espèce en voie de disparition. Parfois, des films arrivent à renouer avec l'esprit, à l'image d'un film comme ELFE (2003) avec Will Ferrell, ZATHURA (2005) ou LA NUIT AU MUSEE (2006) avec Ben Stiller, mais le résultat est la plupart du temps inférieur au modèle.
GREMLINS (1984)
Concept : une petite créature mimi donne naissance à des créatures horribles, turbulentes et dangereuse si on la fait manger après minuit, si on la mouille et meurt si on l'expose à la lumière.
Résultat : le parfait mix entre le cinéma de monstres horrifique et le film familial. Une génération d'enfants s'en souvient encore. Certes, cela fait un peu peur pour les plus jeunes mais c'est surtout très drôle, bourré de références à la "pop culture", politiquement incorrect et trop mimi avec le fameux Gizmo !
LES GOONIES (1985)
Concept : une bande d'ados pré-pubères partent à la recherche d'un trésor de pirates mais des malfrats sont à leurs trousses.
Résultat : le terme est peut-être galvaudé mais "culte" est bien le terme idéal pour parler des Goonies. Impossible de passer à côté de ce pur produit des années 80, drôle , fin, super bien écrit. Les aventures de Data, Mickey, Choco, Bagou et l'inoubliable Cinoque face à la bande des Fratelli. Du fun, du fun, du fun et encore du fun ! Qu'on 7, 17, 47 ou 77 ans, c'est jubilatoire d'un bout à l'autre.
RETOUR VERS LE FUTUR (1985)
Concept : un ado de 1985 se retrouve envoyé en 1955 grâce à une machine à remonter le temps inventé par un savant déjanté.
Résultat : Là, on est dans le très très lourd. Un concept vieux comme le monde qui relève du fantasme absolu pour n'importe qui ! Faire des allers-retours dans les années 50 et dans le futur avec un voiture qui a trop la classe ! Faire du skate-board sans roulettes ! etc. etc. Michael J. Fox a trop le "style" et donne franchement envie de revenir dans un bon vieux 1985 !
LE SECRET DE LA PYRAMIDE (1985)
Concept : la jeunesse de Sherlock Holmes déjà fin limier et détective redoutable.
Résultat : Film pionnier dans les effets spéciaux numériques. Scénaristiquement, c'est plus faible que les précédents mais la force du concept prend le pas pour un film d'aventures qui sait être sombre et désanchanté sur la fin, ce qui est plutôt inhabituel dans un film qui reste avant tout familial.
BIGFOOT ET LES HENDERSON (1987)
Concept : une famille se retrouve avec un Big Foot gentil mais encombrant sur le dos.
Résultat : Là, on est dans la grosse comédie familiale qui tâche. Le scénario est faible et simpliste mais notre cher Bigfoot nommé Harry a une bonne grosse tête de demeuré et ça, franchement, ça vaut tout l'or du monde. C'est pas fin mais super drôle si on aime l'humour premier degré qui va droit au but.
L'AVENTURE INTERIEURE (1987)
Concept : un homme comme tout le monde se fait injecter une petite navette microscopique avec un homme à l'intérieur, censée explorer le corps humain.
Résultat : entre thriller SF et comédie burlesque, "L'aventure..." est du divertissement super efficace et encore une fois une prouesse technologique portée par des acteurs au top de leur forme (Dennis Quaid, Meg Ryan et Martin Short).
MIRACLE SUR LA 8ème RUE (1987)
Concept : les habitants d'un immeuble délabré de NYC sont les témoins de la venue sur Terre de petits robots extra-terrestres qui vont les aider à conserver leur immeuble face à des promoteurs immobiliers sans scrupules.
Résultat : Une bonne dose de Frank Capra mélangée à E.T. Comédie humaniste à l'ancienne avec un thème de SF, "Miracle..." est un film qui fait du bien au coeur, à la fois tendre et touchant, drôle et émouvant.
QUI VEUT LA PEAU DE ROGER RABBIT (1988)
Concept : dans un monde où héros de dessins-animés et humains cohabitent paisiblement, Roger Rabbit, un lapin maladroit, est accusé du meurtre d'un humain.
Résultat : Le pari technique de mêler animation et image réélle était déjà osé. En faire un film drôle, fin, intelligent et 100% fun relève du miracle. Hommage au vieil Hollywood des 50's et aux personnages de dessins-animés "à l'ancienne", "Roger Rabbit" est magique et époustouflant !
02 janvier 2007
CASHBACK : la sensibilité au bout du crayon
Il y a parfois des petits films qui débarquent comme ça, des petits films inattendus qui n'ont pas de castings exubérants, qui n'ont pas beaucoup de budget, qui ne sont pas réalisés par une pointure... Des films comme récemment LITTLE MISS SUNSHINE ou GARDEN STATE, des petits films indépendants qui transpercent le coeur par leur sincérité, leur fraîcheur, leur grâce et leur élégance.
CASHBACK est de cette race. CASHBACK est l'histoire d'un étudiant en art (Sean Biggerstaff, vu dans HARRY POTTER) insomniaque suite à la rupture brutale avec sa petite amie, un étudiant qui va trouver un job de nuit dans un supermarché pour occuper ces longues heures durant lesquelles il va laisser son imagination divaguer et son crayon s'exprimer.
Rêvant (ou non, on en est jamais vraiment sûr) qu'il est capable d'arrêter le cours du temps, il profite de ces instants fichés en apesanteur pour dessiner, dessiner et encore dessiner la beauté des femmes, leurs courbes, leur visage... Filmés avec une poésie mélancolique rare, ces instants sont des purs moments de grâce qui envahissent le film comme des frissons envahissant votre corps.
Parfois drôle, souvent émouvant et toujours irresistiblement beau, CASHBACK est une histoire d'amour pour les histoires d'amour. Pour son réalisateur, la beauté est partout même là où on ne penserait pas la trouver, notamment en la personne d'une petite caissière (Emilia Fox, vue dans LE PIANISTE) pas foncièrement jolie au premier regard mais devenant la beauté incarnée lorsqu'elle dévoile ne serait-ce qu'un petit bout de son âme magnifique. Prenant forme en l'espace d'1h30, cette transformation est ainsi d'une bouleversante magie qui trouve son apothéose dans une des scènes finales les plus belles jamais filmées.
Véritable ode à la sensibilité artistique, à la création et à l'amour, CASHBACK s'imprime dans votre coeur sans lâcher prise. CASHBACK est un poème qui se déroule sous vos yeux.
CASHBACK est de cette race. CASHBACK est l'histoire d'un étudiant en art (Sean Biggerstaff, vu dans HARRY POTTER) insomniaque suite à la rupture brutale avec sa petite amie, un étudiant qui va trouver un job de nuit dans un supermarché pour occuper ces longues heures durant lesquelles il va laisser son imagination divaguer et son crayon s'exprimer.
Rêvant (ou non, on en est jamais vraiment sûr) qu'il est capable d'arrêter le cours du temps, il profite de ces instants fichés en apesanteur pour dessiner, dessiner et encore dessiner la beauté des femmes, leurs courbes, leur visage... Filmés avec une poésie mélancolique rare, ces instants sont des purs moments de grâce qui envahissent le film comme des frissons envahissant votre corps.
Parfois drôle, souvent émouvant et toujours irresistiblement beau, CASHBACK est une histoire d'amour pour les histoires d'amour. Pour son réalisateur, la beauté est partout même là où on ne penserait pas la trouver, notamment en la personne d'une petite caissière (Emilia Fox, vue dans LE PIANISTE) pas foncièrement jolie au premier regard mais devenant la beauté incarnée lorsqu'elle dévoile ne serait-ce qu'un petit bout de son âme magnifique. Prenant forme en l'espace d'1h30, cette transformation est ainsi d'une bouleversante magie qui trouve son apothéose dans une des scènes finales les plus belles jamais filmées.
Véritable ode à la sensibilité artistique, à la création et à l'amour, CASHBACK s'imprime dans votre coeur sans lâcher prise. CASHBACK est un poème qui se déroule sous vos yeux.
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